Catégorie : L’Astuce du jour

De fleurs, ton intérieur tu parsèmeras.

Comment détecter l’humeur de Fanfan à la maison? Par la quantité de linge débordant de la manne? Raté! Par des sifflements dignes d’un pinson? Que nenni. Par la menace brandie de quitter les lieux en emportant le canard Pidou? Pas davantage. Tout simplement, par le nombre de bouquets champêtres disposés négligemment sur les meubles, tables et appuie-fenêtres. Pas ceux reçus, eux sont choyés théoriquement (encore pardon, Gaspard*). Mais ceux cueillis dans les parterres, au hasard des balades.

Reste qu’à partir du moment où ils squattent tant la cuisine que le bureau ou le petit coin, les occupants exigent un minimum de gestion. Et qu’en ce moment, je n’en peux plus de croiser du regard les cosmos noircissants du salon; les pétales d’ancolie collés sur l’appuie-fenêtre de la salle de bain; les marguerites desséchées de la véranda.

Est-il vraiment nécessaire d’enfouir à l’étage des vases susceptibles de contenir tellement peu d’eau qu’il conviendrait de les rafraîchir tous les jours? Il est des enthousiasmes du week-end que la raison de la semaine ignore…

* Vous connaissez beaucoup de mamans qui laissent dépérir de soif un rosier nain offert par leur fiston d’1 an à la fête des… mères? Shame on Fanfan.

 

>>>> D’autres idées de bouquets (galerie photos appelée à s’agrandir au fil des semaines et… des humeurs!)

Le long de tes clôtures, des capucines tu planteras.

Ecoutez l’histoire de cette annuelle volontaire, découvrez les variétés les plus intéressantes, ses qualités gourmandes ou encore son action tonifiante sur l’organisme (entendu sur Fréquence Terre) 

Les lavatères tu tuteureras.

Blanc, rose, rose vif, mauve, pourpre (obtenue par croisement), blanc à coeur rose; vivace ou encore annuelle selon les espèces, que voilà une plante volontaire. Une seule lavatère et l’espace se remplit sur passé un mètre carré. Ses fleurs (d’un diamètre de 5 à 6 cm) sont comestibles ainsi que ses feuilles pour les mauves sylvestres.

La croissance est surprenante, s’étalant sur de longues semaines, été comme automne. Un jour pourtant, les tiges deviennent frêles. Ce jour-là, il faut intervenir pour le protéger des grands vents ou fortes pluies. Enfoncez, non loin de lui mais en évitant la racine, un tuteur de même hauteur. Plus petit, il ne sera guère utile. Plus haut, guère esthétique. Un peu de raphia et le tour est joué.

Vous avez planté un massif de lavatères? Quadrillez-le de tuteurs. Reliez-les entre eux de deux ou trois rangées de fil, les voici maintenus.

Trop tard… Des branches portant de belles fleurs menacent de casser? Ne jetez pas la tige incriminée. Sortez les ciseaux et dénichez un vase: elles tiendront très bien en bouquet.

A noter que les lavatères s’épuisent rapidement; elles ont une fâcheuse tendance à disparaître au bout de 4 à 5 ans. Mais les bouturer est un jeu d’enfant. En trois mois, vous obtiendrez une belle touffe de 150 cm.

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Vivace ou annuelle

Les principales variétés… et vues par Béatrice

Associer les lavatères

Les fleurs fânées de tes rosiers remontants tu élimineras. 

Qu’entend-on par rosier « remontant »? Ce n’est pas ici la position de la fleur qui est concernée. On trouve des remontants au port dressé, d’autres aux fleurs légèrement courbées. Ni le fait qu’il soit grimpant ou non. Le terme désigne en fait les rosiers qui fleurissent plusieurs fois sur une même année. Une première salve en mai-juin sera généralement suivie d’une « remontée » en août-septembre, parfois même jusqu’aux gelées. Un avantage considérable pour les jardiniers à la recherche de longues floraisons.

Seul revers de la médaille: préparez-vous à jouer du sécateur. Certes, l’intervention humaine n’est pas indispensable, mais elle assure une floraison nettement plus généreuse en seconde partie d’été. Comment procéder? Munissez-vous de gants épais (à quelques exceptions près, les épines de roses sont du genre coriace), d’un sécateur tranchant (une coupe nette évite bien des maladies) et d’un seau… ou d’une brouette selon la quantité à éliminer. A quelle longeur faut-il couper? Le nettoyage est quasi mathématique: légèrement au-dessus de la 2e feuille en partant de la fleur fanée. Si vous le pouvez, pratiquez la coupe en biseau opposé à la feuille restante, ce qui évite à l’eau de s’accumuler. 

Passionnée qu’elle est, le mois de juin venu, Fanfan effectue un tour quasi quotidien de la roseraie, armée de son sécateur. J’élimine alors sans pitié les plus fânées d’entre elles. La floraison est ainsi prolongée, les souches évitent de s’essouffler par la production de graines. Le regard peut se poser à chaque endroit, l’ensemble reste vif et coloré, jour après jour. Attention, lors de groupes de roses sur un même bout de tige, j’ôte les plus défraîchies juste en dessous de la fleur, en attendant que l’ensemble soit défraîchi dans sa totalité pour appliquer la règle des « deux feuilles ».

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Le vocabulaire des rosiers

Rosier.info

Par temps gris, de couleurs tu t’imprègneras.

Découverte ensoleillée, sur le web: l’auteur de www.faune-flore.be est passionné de macrophotographie. Il propose pas moins de 1200 photos triées par thème (couleur, famille, floraison, hauteur…) et 310 sortes de fleurs. Des vivaces aux annuelles en passant par les arbres, arbustes et plantes grimpantes.

A noter qu’il recherche pour parfaire sa collection, dans un rayon de 50 km de Liège, de beaux jardins privés, des collections d’orchidées ou d’insectes, des étangs, prairies…

 

Sale journée au pays de Fanfan. Crachin du matin n’empêche pas le pèlerin. 5h30, debout là dedans! Bonjour rapide à Ponpon le canard. C’est un comble, me voilà sous la flotte, moi être humain en quête de soleil, tandis qu’il se prélasse au sec dans son cabanon. Nous avions bien pensé lui faire découvrir la vie de palmipède sauvage ce week-end, mais il nous paraissait encore si petit pour être laché dans la nature. Insolite: Ponpon se prélasse certes, mais immergé dans le plat à macaronis qui lui sert de réserve d’eau!

Un peu de paille fraîche (* merci voisin) et cap sur la gare. 7h10, une voix crachotte dans le micro. Le train double étage est supprimé. Comme un air de déjà vu, mauvaise humeur. SMS à mon homme, qui me rend le sourire: « C’est pour cela que bébé Gaspard hurle », me lance-t-il, « Fuk da sncb qy’l di ».

Ce soir, c’est décidé, je la joue pizza-télé. Sans déco design pour bobos en manque de campagne (voir photo), mais parmi les bouquets champêtres cueillis ce week-end. Rendez-vous demain pour les photos. Dans l’immédiat, je soigne ma mauvaise humeur.

 

* Radio tam tam a fonctionné dans le village. Vendredi soir, un voisin venu emprunter notre rouleau pour niveler sa pelouse a déposé ledit ballot de paille pour Ponpon: « Offert par la maison ». Willy le Purleux, nous le surnommons. Sa profession: videur de fosses sceptiques. Une crème de gentillesse, casquette toujours vissée sur la tête, moustache vagabonde et le verbe haut. Un pur bonheur de l’entendre aligner les mots dans son étrange patois.

 

Les mystères de la nature par des expériences ludiques tu décrypteras.

On ne résiste pas à l’envie de partager cette bulle d’oxygène, découverte sur le web. Univers Nature invite les plus jeunes à comprendre leur environnement. Munissez-vous du matériel de base (tantôt une casserole d’eau, un bac à glaçons métallique; tantôt un sac plastique, deux thermomètres…) et c’est parti pour un tas d’expériences insolites: écouter le bruit des arbres, marcher sur l’eau comme certains insectes, créer l’effet de serre, visualiser les polluants dans les plantes, visualiser l’air que l’on respire, fabriquer un nuage, prendre l’empreinte de l’écorce d’un arbre…

 

 

 

Tes orties tu recycleras.

C’est week-end, place à l’humeur positive! Les orties gagnent du terrain au détriment de l’herbe? Merci Dame Nature. Eh oui, sous des dehors hostiles, les orties peuvent avoir leur utilité au jardin. Transformées en purin, elles constituent un engrais efficace car riche en azote. Et se révèlent encore un répulsif efficace contre pucerons et acariens.

Mode d’emploi

Des fruits de saison tu consommeras.

Les études le martellent: transporter de la nourriture sur de longues distances serait plus néfaste pour l’environnement que l’agriculture non biologique en soi.

Achetés hors saison, les fruits et légumes présents dans les rayons des magasins ont souvent poussé hors de nos latitudes, nécessitant des transports de longue distance, parfois même par avion. Le coût environnemental est réel, notamment en émission de CO2.

Il serait dont plus opportun de consommer des pommes en janvier, d’attendre le mois de mai pour déguster des fraises, l’été pour consommer des tomates et la mi-août pour manger des cerises.

 

Voir le calendrier des saisons (source: Observatoire bruxellois de la consommation durable)

Fruits et légumes locaux et de saison, un dossier de l’OBCD

Les fleurs dans ton assiette tu dégusteras.

Et si l’on se lançait dans la réalisation d’un jardin comestible? Parmi autres fleurs de saison, les marguerites, pissenlits, pivoines, lavandes, lilas et roses sont tout à fait susceptibles d’atterrir dans nos assiettes. On les cueille au matin, après disparition de la rosaie. Attention, il est toutefois plus prudent d’acheter des graines et de renoncer à utiliser les plantes en guodets des jardineries en raison de l’utilisation d’engrais chimiques et d’insecticides.

Quelques suggestions: les salades aux fleurs, les biscuits aux fleurs de pissenlit, le poulet à la sauce lilas, de la gelée à la lavande, des crêpes aux poires et aux pensées. Ou, plus festif, de la liqueur aux fleurs de sureau, un punch de rose…

Côté épices, le chef Sylvie Lavoie vous propose encore des feuilles de marguerite séchées en persil

Bon appétit!