Au jardin des 4 saisons
Vous ne disposez que d’une heure au jardin ce week-end de Pâques? Donnez la priorité à vos graminées! Le moment est venu de supprimer les tiges sèches car les nouvelles pousses ne vont pas tarder à apparaître et il sera alors beaucoup plus délicat d’intervenir. Un indice pour s’assurer de choisir le moment le plus opportun: votre gazon doit commencer à réellement pousser.
« Taille tôt ou tard, rien ne vaut la taille de mars », affirme le dicton. Le retour du printemps marque en effet le réveil du sécateur. Mais encore faut-il le manier correctement. Le feuillage – et non les fleurs ! – des hellébores sera coupé à ras pour prévenir toute maladie et favoriser l’arrivée de nouvelles tiges vert tendre. Sédums, asters, géraniums, delphiniums, astrances et autres vivaces flétries par l’hiver subiront le même sort. Sans trop tarder d’ailleurs car la tâche se complique quand les jeunes pousses dépassent une certaine hauteur.
Mars sonne le réveil du jardin. Un rayon de soleil? Le contre-la-montre est lancé pour rafraîchir les massifs. Sécateur et binette sont de sortie. Tailler les arbustes et les rosiers, enlever les « mauvaises » herbes – rebaptisées indésirables -, relancer la tondeuse, déplacer l’un ou l’autre semis spontané… Les tâches ne manquent pas.
Mais saviez-vous que quelques gestes sont à bannir lors de ce grand nettoyage printanier? On évitera notamment d’intégrer certains déchets verts dans le tas de compost. Les feuilles des rosiers tombées durant l’hiver et celles fraîchement coupées des hellébores risquent de transmettre des maladies. A écarter également, les herbes indésirables porteuses de semences… Sauf à les tremper quelques jours dans un sceau d’eau – chaude au départ. Cette opération ne détruit pas les graines, mais elle les rend incapables de germer. Utile pour éviter de voir proliférer de nouvelles venues lorsque vous épandrez votre compost mur dans le jardin. Certaines coriaces seront à proscrire purement et simplement – même déchiquetées – car se décomposant difficilement: chiendent, boutons d’or, liseron et mourons.
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Une jolie fleur a bousculé notre jardin secret en mai dernier, justifiant la (longue) pause de ce blog. Quelque 72 cm, de grands yeux bleus, une cascade de cheveux désordonnés et six petites dents de pur bonheur que notre Léonore.
Les nuits sont encore chahutées. Les moments au jardin inexistants. Mais l’envie de partager une passion nommée jardinage démange. Entre deux câlins, deux disputes (eh oui, les grands frères veillent à rappeler leur présence) et autant d’heures légèrement survoltées, tenterait-on de se réinstaller devant l’ordinateur?
Reçus récemment de la Pépinière de la Thyle – connue pour ses hydrangeas et hellébores -, les travaux de saison sonnent le réveil du jardinier.
« Sur hydrangea paniculata:
Sur la majorité des variétés, vous pouvez tailler les 2/3 des branches qui ont fleuri et sur 1 œil, les branches fines dont le diamètre ne dépasse pas un crayon. Attention, ne taillez rien ou alors juste les fleurs fanées sur Paniculata Dharuma, Prim White, Early Sensation, Wim Red, Preacox, White Moth. En effet, ces paniculata précoces fleurissent aussi sur le bois de l’année précédente. Les rabattre reviendrait à enlever une partie des fleurs avant qu’elles ne puissent s’épanouir.
Sur hydrangea arborescens:
Dès à présent et jusqu’à la mi-mars, vous pouvez rabattre entre 1/2 et 2/3 de la plante.
Sur hydrangea macrophylla et serrata:
Attendre encore jusqu’à la fin mars, vous pourrez retirer les fleurs fanées.
Sur hellébores:
Vous pouvez dès à présent retirer les feuilles qui gênent la visibilité sur les hampes florales.
N’hésitez pas à couper quelques fleurs et les faire flotter dans un vase plat ou un saladier… Vous en profiterez au maximum. »
Quand puis-je tailler mes hortensias anabelle?
Nanou
Hors période de gel, la saison est idéale pour nettoyer les hydrangeas arborescens (type anabelle notamment). Et ce, jusqu’à la mi-mars. Ils seront réduits de moitié pour obtenir les grosses boules blanches rondes propres à l’espèce. Une taille moins sévère conduirait à des tiges certes plus costaudes, mais qui porteraient de plus petites fleurs.
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L’heure est au bilan. Au regard posé – de préférence froid et objectif – sur son jardin. Telle association de couleurs était un flop? Tel rosier a mal vieilli? Telle vivace ne s’est guère plue à l’ombre? Place au grand nettoyage d’automne. Pas frénétique, certes. Nombre de graminées et floraisons estivales gardent leur superbe, même fânées, au coeur de l’hiver. Mais le temps est venu de repenser certains parterres. Mémento.
Quand les hirondelles voient la Saint Michel (29 septembre), l’hiver ne vient qu’à Noël
Arbustes:
– Bouturage des aucubas, berbéris, houx, mahonias, photinias, skimmias, viornes persistantes, weigélias, céanothes, camélias, leucothoe, rhododendrons
– Plantation des persistants
– Mise à l’abri (ou protection) des plus frileux
– Taille des panicules du buddléia ou arbre à papillons pour prolonger la floraison
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Août, mois de la farniente pour le jardinier? A voir. Certes, l’heure n’est plus guère aux grandes plantations. Le rythme effréné des tontes de pelouse commence à ralentir. Le soleil se couche tard, mais entre boutures, suppression des fleurs fânées et désherbage des parterres, le transat reste quand même majoritairement vide de tout occupant!
Mémento des travaux à effectuer au jardin en ce mois d’août.
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En avril, le gel est encore susceptible de contrer nos projets de plantations. Le jardin se réveille, c’est la dernière ligne droite pour tailler les arbustes printaniers défleuris tandis que la tentation grandit de repeupler les parterres de vivaces et bulbes estivaux. Tour d’horizon.
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« Taille tôt, taille tard… Taille toujours en mars », affirme le dicton. Alors, n’avez-vous pas oublié de tailler vos rosiers? Votre glycine? Vos bruyères défleuries? « Mars au jardin » inaugure une nouvelle rubrique. Nous y ferons, mois par mois, le tour des tâches à effectuer au jardin d’ornement. Clap première.
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