Au jardin des 4 saisons
Jardin à la française bousculé par de vastes massifs à l’anglaise, potager en carré cultivé en permaculture, bois, verger planté de variétés anciennes… Blotti aux portes de Ath, dans un petit village belge de Wallonie picarde situé à un quart d’heure du parc zoologique et botanique Pairi Daiza, SecretGarden* se visite désormais en semaine, sur rendez-vous.
Peur du réveil après ces violents orages mais ouf, quelques coups de sécateur, l’un ou l’autre tuteur et tu devrais être photogénique pour cet après-midi, SecretGarden*. 😉 Le soleil est commandé car notre petit coin de paradis de Wallonie picarde s’apprête à accueillir une guest-star: la journaliste Nicole Burette, venue s’imprégner de l’ambiance des lieux pour un reportage programmé le 25 juillet dans le Femmes d’Aujourd’hui. Bonheur…
Dans la série des « Tracas de la jardinière » – après les dégâts du gel -, les ancolies, vous les préférez en tiges en en feuilles?!?
Jeudi matin, SMS d’une amie proche: « Catastrophe au jardin… Hydrangea involucrata, acer, symphytum et d’autres petites nouvelles gelés… ». Rapide tour des massifs, rien à signaler. Bizarre. La journée se passe. Cap sur le tracteur-tondeuse. Là, perchée sur mon mouton à moteur, le scénario est moins réjouissant. Voyez plutôt le drôle de quiz que je vous propose…
Déjà que l’arbre aux mouchoirs – ou Davidia involucrata – demande une certaine patience, pour ne pas écrire une patience certaine avant d’offrir sa première floraison: dix ans! Pour les plus pointus d’entre vous, celui-ci est un ‘Sonoma’, variété intéressante car fleurissant dès le plus jeune âge… Mais assurément pas cette année ;(
Une maman de trois enfants peut-elle l’avouer? Oui, je les adore, mais me retrouver seule à farfouiller dans la terre procure une de ces bouffées d’oxygène!
« Maman, on fait les petits fruits? », tandis que le trou de l’azalée refuse de s’agrandir sous l’effet de maudits briquaillons. « Maaaman, Félix me suit partout » et on omet d’aller tremper la motte avant la plantation. « Maaaaaman, Gaspard il veut pas partager le ballon » – si si, on en a plusieurs, mais l’un est coincé sous le toit de la remise, l’autre a atterri dans les rosiers récemment… fuite…, et vraisemblablement les massifs d’orties sont particulièrement gloutons cette année. « Maaaaaaman, tu m’aides à défaire mon bouton? »… Même le pipi nature de la Choupette exige un temps d’arrêt!
Avouons-le, tondre ne figure pas parmi mes activités favorites au jardin. Trop répétitif. Et peut-être un peu de nostalgie face aux dix dernières années où, souvent, un petit lardon s’invitait sur mes genoux! Alors serait-ce ma mémoire qui joue la carte sélective, mais il me semble ne jamais avoir dû intervenir si tôt dans la saison… Même constat chez vous?
C’est la chasse à la grenouille et Fanfan ne résiste pas à l’envie d’embellir cette journée par un clin d’oeil fleuri. Cherchez l’intrus 😉
Un spécial pour Isabelle et son Little Bit of Paradise
Allez, ça ira mieux demain…
« Cher saint Nicolas, je t’écris parce que je suis jaloux. Jaloux des carottes que je m’apprête à déposer dans l’assiette pour ton âne. Je voudrais les mêmes dans mon potager. Mammy dit que tu entends nos bêtises de là-haut. Alors, as-tu vu la tête de ma récolte cet été? Tu as des lunettes, mais c’est une loupe qu’il t’aurait fallu, tant elles étaient rikiki. J’y avais pourtant mis tout mon coeur.
Voilà que dame Barbapapa nous avait réservé une belle surprise en ce mois de mai. Enfin, « surprise »… Pour rappel, la demoiselle a rejoint, l’an dernier, le poulailler familial offert par Fanfan à son homme pour la Fête des pères. Si les débuts avec ses colocataires, Omelette, Nuggets et Bacon, ont été quelque peu chahutés – coups de bec, fugue qui a contraint monsieur SecretGarden* à ajouter un maillage plus serré dans le bas de la clôture… -, cette poule soie a toujours eu une place de choix dans le coeur de la famille, car offerte à Léonore la Choupette par son parrain.
Imaginez la scène. Dans mon dos, trois enfants, dont deux de retour de l’école passablement agités en ce mercredi midi. L’eau des pâtes chauffe, Fanfan en est à sa dixième (onzième?) remarque pour tenter de diminuer les décibels crispants autant qu’inutiles. Tout à coup, IL surgit sur la pelouse, devant la salle à manger. Hurlement généralisé: « L’écureuiiiiiiiiil » – serait-il sourd pour n’avoir pas pris la poudre d’escampette malgré le simple vitrage?!? -, suivi d’un silence radio remarquable. On ouvre délicatement la fenêtre. Et hop, l’après-midi sera belle, merci « Casse-Noisette » 🙂