En 2016, je jardine bio!

potager bio,bonnes associations,éviter pesticides et engrais chimiques,associer fleurs et légumes,plantes compagnes« A quoi bon une belle maison, si vous n’avez pas une planète viable où la mettre », soulignait le philosophe américain Henry David Thoreau au XIXe siècle.

Et si 2016 laissait invendus les rayons des désherbants et engrais chimiques, source de pollution du sol? Au potager notamment, dont les plans peuvent être dessinés dès à présent. Viser l’objectif « zéro pesticide » suppose alors créer de bons rapports de voisinage. Apprendre à associer les plantes permettra de profiter d’interactions naturelles. Lesquelles éloigneront les ravageurs, protégeront les cultures des maladies et attireront les pollinisateurs.

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Intégrer du terreau dans le trou de plantation?

Le catalogue en ligne des Jardins du Morvan, pépinière française spécialisée dans la production de vivaces, est une mine d’or pour le jardinier, toujours en quête de nouvelles idées.

Photos, suggestions d’associations, classement par exigences (celles qui acceptent, ou non, sécheresse et concurrence des racines d’arbres et d’arbustes)… L’horloge file lorsqu’on parcourt ces pages.

Mais soudain, un encadré interpelle:

« Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil? » La réponse du pépiniériste: « NON! Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.

Leur seul intérêt: alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).

Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis). Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme. Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir. »


Me voici en pleine expectative, moi qui mélange toujours un peu de compost maison à la terre d’origine lors de mes plantations… Mais peut-être est-il plus efficace que lesdits terreaux du commerce? Le débat est ouvert!

Une fleur coup de coeur en cette fin d’été?

DSC01303.JPGDSC01306.JPGJ’ai une tendresse particulière pour les anémones blanches en cette période de l’année où le soleil se fait chaque jour plus paresseux, le vilain.

Leur blanc pur illumine les massifs et résiste relativement bien aux intempéries.

On ne présente plus la classique ‘Honorine Jobert’, mais connaissez-vous ‘Whirlwind », aux fleurs doubles? Leur cousine, ‘Coupe d’Argent’ ne devrait guère tarder à rejoindre le jardin…

Et vous, quel est votre remède anti-grisaille fin septembre?

 

Lire aussi:

Culture (exposition, maladies et ravageurs)

Les anémones dans l’histoire de la médecine

Les différentes variétés d’anémones

 

Des fleurs sur le bitume français pour sauver les abeilles

DSC01480.JPG 

Power Flower! Au printemps 2010, plus de 250 km d’accotements routiers seront ensemencés en France afin d’offrir aux abeilles de nouvelles ressources florales pour leur alimentation. D’autres dispositifs seront testés comme le fauchage tardif. La démarche sera évaluée pendant trois ans – intensité du butinage, analyse du miel, composition des pollens. A terme, l’objectif est d’étendre le dispositif à l’ensemble du réseau routier national non concédé (environ 12 000 km).

Une première initiative concluante?

Une contradiction manifeste avec l’utilisation d’insecticides comme le Cruiser, dénoncé par les apiculteurs?

 

Lire aussi:

Surmortalité des abeilles
Quid de l’utilisation des pesticides?
Témoignages d’experts

 

Des peupliers OGM en Belgique

Un communiqué nous est parvenu de Nature & Progrès. Le débat est ouvert…

« Aujourd’hui, la ministre flamande en charge de la Science et de l’Innovation, Patricia Ceyssens plante, en grande pompe, les premiers peupliers chéris du VIB (Vlaams Instituut voor Biotechnologie). L’essai de ce fier OGM (Organisme Génétiquement Modifié) « made in Vlaanderen » sera installé pour sept années au moins (!) du côté de Zwijnaarde en vue de produire un agro-carburant de la seconde génération… Ces essais avaient d’abord été refusés, puis acceptés, par les ministres fédéraux, Paul Magnette, ministre du Climat et de l’Energie, en charge du Développement durable et Laurette Onkelinx, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique.

Nature & Progrès a eu, maintes fois, l’occasion de dire tout le mal qu’il pensait des OGM, mais aussi tout le mal qu’il pensait des agro-carburants dont une récente étude des « Amis de la Terre – Europe » vient de révéler à quel point le bilan C02 est une catastrophe. »

 

Arroser oui, mais pas n’importe comment!

Eternel débat… Le moment le plus opportun pour rafraîchir le jardin se situerait-il l’aube ou quelques heures avant la tombée du soleil?

Difficile d’opter pour une position claire. En réalité, chaque moment a ses forces… et faiblesses. Mammy Poupousse n’en démord pas: son arrosoir est de sortie au réveil. Pourquoi pas, mais sachez que ce sont près de 50 pc d’eau qui s’évaporent sous les rayons du soleil. Fanfan étant plutôt du genre couche-tard, c’est spontanément le soir qu’elle arpente les allées du jardin. Là, pas de souci de perte d’eau, mais attention aux limaces, qui n’attendaient rien moins qu’un peu d’humidité pour venir se rassasier à l’oeil en cours de nuit.

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