Stars du printemps

Les hellébores ont souffert, cet hiver, dans le SecretGarden*. Eux si volontaires face au gel et à la neige n’ont apparemment pas apprécié l’épisode polaire intervenu alors que la plupart étaient déjà en fleur.

Pour la première année, j’ai dû couper des tiges fleuries à la base, pliées au sol, et qui refusaient de se redresser. De nombreuses fleurs ont également été coupées, une par une, car brunies voire carrément pourries. Un travail tout à fait inhabituel pour ces plantes dont la seule intervention en fin d’hiver consiste à ôter les feuilles de la saison précédente.

Si ce n’est pas encore fait chez vous, sortez le sécateur! Et coupez l’ancien feuillage à la base. Voilà qui permettra d’anticiper l’apparition de nouvelles jeunes pousses vert tendre. Et évitera à la plante la maladie de la tache noire.

Avec vigilance car il serait dommage d’embarquer par erreur une tige fleurie! Trop tard? Ne la mettez pas en bouquet, elle se flétrirait très rapidement. Remplissez plutôt un joli contenant d’un peu d’eau et disposez chaque fleur tel un nénuphar dans un étang.

Une belle occasion de ne pas devoir se plier en deux au jardin pour profiter de ces floraisons uniques, mais souvent plus décidées à regarder le sol 😉

Massifs blanc-bleu: dix plantes pour fleurir le printemps

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L’avez-vous aperçu? Ce rayon de soleil venu nous rappeler qu’avril n’annonce pas l’automne. Et qu’en mai, fais ce qu’il te… Vous n’y croyez plus? Allez, petit tour du jardin, l’appareil photos autour du cou.


* AU JARDIN BLANC:

Un excellent couvre-sol, sous un lilas: la petite pervenche (Vinca minor). Oubliez sa grande soeur (vinca major) dans les jardins où l’espace est compté. Définitivement une vagabonde marcotant loin du pied mère, sans crier gare.

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Un balcon toujours vert

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C’est qu’il a du potentiel, le balcon! Mais las, les tentatives de le fleurir se sont soldées par des échecs répétitifs. Manque de temps pour l’arrosage, emplacement ingrat entre plein soleil et ombre permanente… Les causes sont nombreuses, mais pas question de baisser les bras sans avoir testé les plantes à feuillage persistant. Placées dans de grands pots pour limiter l’entretien, elles donnent aux balcons un air de jungle campagnarde, hiver comme printemps.

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5 arbres pour petits jardins

Pourquoi les petits jardins devraient-ils se priver d’arbres? Taille maîtrisée à l’âge adulte, floraison printanière insolite, voire lumineuses nuances automnales… Des merveilles existent pour embellir les fonds de massifs ou jouer les stars en isolé. A l’occasion de leurs portes ouvertes, les pépinières du Vent Val et Bruno Bonnivers nous ont concocté un cocktail 100 pc blanc pur, suivez le guide!

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Après la pluie…

Finalement, avoir la tête (et le dos…) dans les fleurs aide à accepter la météo belge. Il pleut? C’est bon pour le jardin 😉

Petit tour rapide, vous me suivez?

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Olivia Rose Austin, la première éclose au jardin. Une belle histoire car j’avais hésité à adopter cette nouveauté Austin 2014, la trouvant fort semblable à d’autres déjà installées dans le massif « La vie en roses ». Sauf que son parfum et la promesse d’un feuillage sain doublé d’une excellente remontée avaient fini par me convaincre. Bon, il n’avait pas fallu trop insister non plus… 

 

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Brunnera macrophylla ‘Jack Frost’, un des voisins d’Olivia Rose Austin. Un premier plant acheté à Celles en 2012. Une remarque de monsieur SecretGarden* en 2013 – « Il est beau, mais perdu dans la masse, tu dois augmenter tes taches » – qui allait d’ailleurs induire les premières grandes transhumances, voilà à présent que les trois plants s’étendent sur près d’un mètre carré. Superbe au printemps… mais un peu moins en fin de saison avec son feuillage veilli et attaqué par dame limace. Une amie me conseille de couper à ras peu après la floraison pour repartir avec un feuillage neuf. Qu’en pensez-vous?

 

géranium sylvatium 'Angulatum'

Le géranium sylvaticum ‘Angulatum‘, au rose si doux et à la longue floraison attendra-t-il son voisin, le rosier ‘Queen Anne’?

 

centaurée montana

La centaurée, chaque année plus vaillante. Astuce: couper ses fleurs fanées permet de la voir s’épanouir une partie de l’été (plutôt que bavarder, Fanfan, va donc nous ôter cette fleur bout de course qui figure sur la photo!)

  

thalictrum

Aaaaaah, les thalictrums! Un jour, Thierry Delabroye, me voyant un rien perplexe quant à leurs besoins d’ensoleillement m’a glissé: les petits préféreront la mi-ombre, les grands peuvent affronter les rayons d’un doux soleil. Depuis, vive les semis spontanés!

 

géranium pyrenaicum

 Vagabond, envahissant, plus à l’aise dans les cailloux que dans son massif… Mais ouiiiiii, je t’aime, géranium pyrenaicum. Mieux: tu vas bientôt pouvoir te confronter à la variété blanche, qu’Isabelle (A Little Bit of Paradise) a si gentiment introduite au jardin!

Des géraniums dans les massifs, d’avril à septembre – Les phaeum pourpres (1/15)

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alliumVider le coffre de la voiture au retour de Beervelde, il y a quelques semaines, m’a donné une idée de mini-série. Il n’y avait là que du beau monde: mauve allium (3 pots pour 5 euros, ça ne se refuse pas) et epimedium ‘Night Mistress’; blanc cassé hydrangea arborescens ‘Samantha’ (à retenir pour le revers blanc de son feuillage); bleu deinanthe caerula (réputé de culture difficile, mais coup de coeur chez Marcel de Wagt); blanc pur hydrangea ‘Esmerald Lace’ (à l’insolite feuillage découpé), Dicentra ‘Ivory Hearts’…

Mais la carte de famille nombreuse revenait sans nul doute aux géraniums après une nouvelle razzia chez Algera.

C’est que Fanfan a une fâcheuse tendance à la prudence. Traduisez: plutôt qu’opter immédiatement pour trois plants, un minimum pour créer des taches harmonieuses dans ses grands parterres (de moins en moins) vides, elle se contente d’adopter un seul plant, lui laissant le temps de s’acclimater et de faire ses preuves… ou pas…

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Epimedium ‘Léonore’: coulisses d’un baptême

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Par une belle après-midi de portes ouvertes chez Thierry et Sandrine Delabroye, demoiselle Léonore, dite Choupette pour les intimes, allait devenir la marraine d’un petit bijou de fleur. Un epimedium nouvellement créé par le pépiniériste français, aux grandes fleurs étoilées mauve/blanc. Un couvre-sol pour la mi-ombre qui sera mis en vente d’ici quelques années.

Mais quand une marraine porte encore des couches, méprise royalement les règles droite/gauche pour enfiler ses bottes, nomme un des outils indispensable au jardinier « bouèttttt » – comprenez « brouette »… Difficile de lui demander de rester devant une fleur, aussi belle soit-elle. Et encore plus délicat est-il de lui pointer un appareil photo sour le nez… C’est que la petiote vient tout fraichement de souffler ses deux bougies. En images, cela donne:

 

Dis, Félix – caramba, les deux grands frères, 8 et 5 ans, sont du voyage -, tu peux garder les parties de cache-cache pour le retour à la maison? 

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Coucou? Coucou? Beuh!

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Waow, on y est presque! Tu peux regarder deux secondes l’appareil à présent?

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Il est beau, n’est-ce pas Choupette… Mais… mais… mais… Naaaaaon, n’arrache pas la tige!

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Raté… 

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Allez, sans rancune, tous en place pour la photo de groupe!

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Repos bien mérité dans les bras de « Mammy ». Une mammy de choc vu que cette charmante dame n’est autre que la maman de Thierry Delabroye. Vite vite, Fanfan repart dans les serres à la chasse de nouveaux epimediums à adopter au jardin, mais… déjà en vente, ceux-là!

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‘Léonore’, un nouvel epimedium à suivre chez Thierry Delabroye

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Février 2014, SecretGarden* hibernait provisoirement pour les beaux yeux d’une petite fleur. C’est que trois enfants dont un bébé et un grand jardin – non virtuel, lui – ça vous grignote un rien d’énergie… 

Fin avril 2015, passage éclair – présence des Schtroumpfs oblige – chez Thierry et Sandrine Delabroye à Hantay, lors d’une des portes ouvertes printanières de leur pépinière du nord de la France.

epimedium léonore,épimédium léonore,thierry delabroye,plante d'ombreThierry Delabroye? Un rire, une gentillesse, une expertise qu’il n’est plus besoin de présenter pour les habitués des Fêtes des plantes de Celles, Aywiers, Courson (basé à présent à Chantilly) ou Saint-Jean-Beauregard.

Pour ceux qui le découvriraient? Un patient hybrideur d’hellébores, un génial créateur d’epimediums, un passionné toujours avide de partager ses dernières trouvailles, ses derniers semis spontané. Sous le regard complice de son épouse Sandrine.

Bref, par une belle après-midi printanière, dame Léonore, 2 ans depuis lors, promenait sa curiosité dans les allées de la pépinière quand jaillit dans son dos: « Mais il me vient une idée, Françoise… J’ai quelques nouveaux epimediums à baptiser… ». Me voyez-vous venir? Eh oui, la Choupette aux grands yeux bleus, tout de mauve et blanc vêtue ce jour-là, s’apprêtait à devenir la marraine d’un epimedium de toute beauté.

De grandes fleurs contrastées mauve/blanc, incroyablement lumineuses à la mi-ombre voire l’ombre, ses expositions de prédilection, et qui risquent de mettre notre patience à rude épreuve. Trois à quatre ans devraient permettre la division suffisante du pied mère pour assurer sa commercialisation.

Rendez-vous d’ici peu pour les coulisses du baptême, un rien mouvementé vu l’âge de la marraine hm hm.

Le Camassia, du bleu pour le printemps

camassia leichtlinii

On le surnomme ‘Jacinthe des Indiens’. Le Camassia (ou camassie) leichtlinii illumine l’érable pourpre de ses longues tiges aux grappes étoilées. Avant que n’éclosent les premières roses ‘Graham Thomas’.

Repris parmi les bulbes d’été dans l’encyclopédie Truffaut, c’est pourtant début mai qu’il a pointé son bleu intense à la maison. Un seul regret: sa floraison n’a guère dépassé les deux semaines. Mais il est vrai que les conditions climatiques particulières, ce printemps – du gris clair au gris foncé en passant par le soleil orageux – me laissent l’espoir d’un enchantement plus long l’an prochain. Est-ce le cas chez vous? A quoi l’avez-vous associé? 

 

Famille: Liliacées

Hauteur: De 60 cm à 80 cm

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