Au jardin des 4 saisons
Vu dans le catalogue Truffaut, un nouveau venu bicolore. « Galactic Star » accompagnerait harmonieusement les hellébores par sa finesse. Une trompette à frous-frous, des pétales entre ivoire et jaune pâle aux reflets verts, une tige de 30 cm de haut…
Plantez les bulbes (calibre 14+) sous une profondeur équivalente à trois fois leur taille.
Voilà qui est bien tentant. Mais la nouveauté a un prix: 5,50 euros le sachet de 5 bulbes. Perso, j’attendrai l’an prochain.
Des couleurs à ton balcon tu donneras
Pourquoi se priver de fleurs sous prétexte qu’on ne dispose d’aucun lopin de terre?
On connaît les balconnières fleuries de géraniums l’été venu, mais avez-vous songé aux bulbes? Plantés dès à présent, ils assureront un décor coloré de février à avril si vous procédez par « tranches de lasagne ».
Dans le fond du pot, disposez les variétés tardives: certaines tulipes, iris, ail (‘Moly luteum’). Au milieu: muscari, narcisse, anémone, tulipes toujours (‘praestans’…), jacinthe, scilles. Au-dessus, les floraisons hâtives: perce-neige, crocus.
Optez pour des contenants suffisamment profonds. Prévoyez une épaisse couche de drainage dans le fond (vous trouverez des granulés de lave organique, ou d’argile expansé dans les bonnes jardineries) car les bulbes redoutent l’humidité sagnante. Mélangez, à proportions égales, terreau de qualité et sable. Le tour est joué!
L’astuce vaut également pour de grands pots. Jouez sur les formes (rond, carré, rectangulaire) en veillant à composer des ensembles de hauteur différente. Pourquoi ne pas y ajouter un bambou en pot? Effet jardin vert garanti.
Nous vous l’annoncions il y a quelques semaines: Stanford Gardens ouvrait ses portes du 10 au 12 mai. La spécialité de cette pépinière sise à Braine-l’Alleud? La culture de plants de rhododendrons et d’azalées de grande taille. Gwen y était de passage tout récemment et a eu la gentillesse de nous envoyer quelques photos, accompagnées d’un commentaire.
Balade au coeur de la nature, dans un parc de douze hectares.
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Le décor est de saison. Un nouveau parterre prend doucement vie à la maison. Tout près du petit étang, sous un volumineux sapin cerné d’une pelouse. L’an dernier, les lieux n’étaient que cailloux, atterris je ne sais comment en cet endroit. Une probable intervention de mammy Poupousse pour éviter la multiplication des mauvaises herbes.
Dénichée sur Recettes de France, la crème de potiron aux jonquilles m’a fait de l’oeil, ce midi. Préparation: 20 minutes, voilà qui devrait être de l’ordre du possible pour la béotienne que je suis. Attention, les feuilles et tiges des jonquilles sont toxiques. Les fleurs contiennent en petite quantité des alcaloïdes et des saponines qui peuvent provoquer des troubles digestifs si on en abuse… mais sans aucun danger dans les proportions ci-dessous.
Pluie, pluie et encore pluie. La cuvée 2008 des jonquilles a bien du mérite. N’empêche, ce matin, toutes courbées qu’elles étaient dans leurs parterres, j’en ai eu mal au coeur. Qu’à cela ne tienne, on ne va pas vous laisser dépérir sur place. Vite, une paire de ciseaux. Amis villagois, sortez vos vases, c’est parti pour la tournée des jonquilles. Bébé Gapard ne sera plus dans l’écharpe cette année, du haut de ses bientôt 2 ans. Mais le sac à dos est adopté pour la distribution des bouquets.
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A défaut d’un aller-retour à Court-Saint-Etienne pour cerner les mystères des hellébores, voici une mini-vidéo du jardin. Ou plutôt d’un coin du jardin que j’affectionne particulièrement: celui du vieil étang et du saule-pleureur, maître des lieux.
Entendons-nous: c’est la Fanfan jardinière qui s’exprime ici, pas l’amoureuse qui serait bien heureuse de recevoir son petit brin porte-bonheur en ce mardi 1er mai…
Patiemment, centimètre par centimètre, le muguet a élu domicile dans un parterre de roses du jardin. La nature a le temps. Moi, nettement moins. Ce matin, au réveil, un électro-choc: la roseraie tend à disparaître sous les assauts de son encombrant voisin. Une intervention musclée s’impose.
Blanche, bleue, jaune, rose, panachée… Pour peu de lui assurer un emplacement mi-ombragé, ou en tout cas d’éviter le plein soleil, l’ancolie est une des merveilles du printemps.
Le feuillage de cette vivace est parmi les premiers à réapparaître au jardin. Découpé, sauvage, d’un vert prononcé. Mais attention aux limaces, elles sont friandes de ces jeunes pousses. Le danger est exacerbé à la maison, où les ancolies font parterre commun avec des jonquilles dont le feuillage, à cette époque de l’année, se couche en jaunissant (vite pouvoir l’arracher!). Un refuge rêvé pour nos gastéropodes.