Entendons-nous: c’est la Fanfan jardinière qui s’exprime ici, pas l’amoureuse qui serait bien heureuse de recevoir son petit brin porte-bonheur en ce mardi 1er mai…
Patiemment, centimètre par centimètre, le muguet a élu domicile dans un parterre de roses du jardin. La nature a le temps. Moi, nettement moins. Ce matin, au réveil, un électro-choc: la roseraie tend à disparaître sous les assauts de son encombrant voisin. Une intervention musclée s’impose.
Scénario idéal: aérer cette plate-bande ininterrompue, tout en laissant quelques massifs arrondis de muguet. Les lieux présentent encore un certain charme en cette période de l’année, mais imaginez une dizaine de mètres de feuilles jaunissantes, l’été venu. Pire: un parterre vierge n’accuillant en son sol que des mauvaises herbes. Sans compter que, vexation universelle, ce divin muguet n’est que rarement ouvert le 1er mai.
Reste que bibi n’est pas Hercule. Même avec force haine, la bêche refuse obstinément de venir à bout des rhizomes. Allez enfoncer un bout d’acier (ma bêche) dans du béton (le muguet)! Maman et ses méthodes radicales serait encore capable de proposer la piste des désherbants. Oublions! A l’exception de l’entretien des allées de graviers, le mot est banni de mon vocabulaire.
J’y arriverai, promis, je suis tenace. N’empêche, il fallait le vouloir, attaquer un tel chantier le 1er mai, jour de la fête… du travail!
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– Quelle origine pour le muguet porte-bonheur?
Très intéressant. Je ne savais pas que le muguet était toxique à ce point. Je compatis… Bon courage !
Moi, par contre, j’ai tout essayé pour qu’il se développe dans mon jardin sans succès.
J’en ai planté sous la haie, dans un parterre, sous un arbre, le long d’un mur plein sud, le long d’un mur au nord… Rien à faire, il ne veut pas de moi !
c’est vrai que c’est envahissant…
Je savais pas que c’était envahissant, je vais m’abstenir dans ce cas-là. Mes plate bandes sont trop petites pour ça.
🙂
bonjour et merci infiniment votre site est intéressant, je vous donne mon astuce pour « canaliser » les envahisseurs comme la menthe, la citronnelle ou le muguet: je les plante en pot et le pot dans la terre mais je fais de sorte de toujours voir le pot pour faire des « retraits » quand nécessaire. j’y gagne en temps et en énergie. Attention, il faut procéder comme si vous n’enterriez pas le pot, sinon, par le fond, tout le monde « s’échappe » et le travail est à refaire. Cependant, ne pas prendre un pot trop petit….ni trop grand. et un pot par plante, bulbe ou rhizome.