Notre petit copain est de retour, à l’avant de la maison cette fois. Et à contre-jour évidemment, d’où la piètre qualité de la photo. Prêt pour une nouvelle partie de cache-cache?
Au jardin des 4 saisons
Notre petit copain est de retour, à l’avant de la maison cette fois. Et à contre-jour évidemment, d’où la piètre qualité de la photo. Prêt pour une nouvelle partie de cache-cache?
« A quoi bon une belle maison, si vous n’avez pas une planète viable où la mettre », soulignait le philosophe américain Henry David Thoreau au XIXe siècle.
Et si 2016 laissait invendus les rayons des désherbants et engrais chimiques, source de pollution du sol? Au potager notamment, dont les plans peuvent être dessinés dès à présent. Viser l’objectif « zéro pesticide » suppose alors créer de bons rapports de voisinage. Apprendre à associer les plantes permettra de profiter d’interactions naturelles. Lesquelles éloigneront les ravageurs, protégeront les cultures des maladies et attireront les pollinisateurs.
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C’est à un accueil royal qu’a eu droit le hérisson ce midi. Eh oui, le visiteur d’hier soir est revenu! Vous pensez, un mercredi, le « petit jour » comme dirait la Boulette de 5 ans, débouler comme si de rien n’était devant la tablée familiale, entre pâtes au pesto et grenadine!
Oublié l’énervement suscité par le grand qui avait oublié son devoir. Balayée la mauvaise humeur de la petite – une nouvelle dent? Ce hérisson a joué les stars, affichant successivement son profil droit, puis gauche, avant de retourner se rassasier dans le bol du chat, sans voix face à ce nouveau copain de jeu.
Dames limaces, tenez-vous prêtes!
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Surprise dans la vieille serre: le chat Looping a cédé son bol (trois gouttes de lait dans une mer d’eau) à… un autre compagnon à quatre pattes, supposé nettement moins domestique.
Vite, sortir l’appareil et tenter une photo à travers la vitre de la cuisine.
Ouvrir la porte délicatement (Choupette, on a dit « dé-li-ca-te-ment »!) et… voilà le hérisson qui prend ses jambes à son cou.
En route pour une partie de cache-cache. Il y en a des possibilités dans la « pépinière » de Fanfan, au grand désespoir de monsieur SecretGarden*. Cherchez bien, un petit museau dépasse…
Trouvé! Mais chuuuuut, repos du guerrier rassasié.
Une jolie fleur a bousculé notre jardin secret en mai dernier, justifiant la (longue) pause de ce blog. Quelque 72 cm, de grands yeux bleus, une cascade de cheveux désordonnés et six petites dents de pur bonheur que notre Léonore.
Les nuits sont encore chahutées. Les moments au jardin inexistants. Mais l’envie de partager une passion nommée jardinage démange. Entre deux câlins, deux disputes (eh oui, les grands frères veillent à rappeler leur présence) et autant d’heures légèrement survoltées, tenterait-on de se réinstaller devant l’ordinateur?
Reçus récemment de la Pépinière de la Thyle – connue pour ses hydrangeas et hellébores -, les travaux de saison sonnent le réveil du jardinier.
« Sur hydrangea paniculata:
Sur la majorité des variétés, vous pouvez tailler les 2/3 des branches qui ont fleuri et sur 1 œil, les branches fines dont le diamètre ne dépasse pas un crayon. Attention, ne taillez rien ou alors juste les fleurs fanées sur Paniculata Dharuma, Prim White, Early Sensation, Wim Red, Preacox, White Moth. En effet, ces paniculata précoces fleurissent aussi sur le bois de l’année précédente. Les rabattre reviendrait à enlever une partie des fleurs avant qu’elles ne puissent s’épanouir.
Sur hydrangea arborescens:
Dès à présent et jusqu’à la mi-mars, vous pouvez rabattre entre 1/2 et 2/3 de la plante.
Sur hydrangea macrophylla et serrata:
Attendre encore jusqu’à la fin mars, vous pourrez retirer les fleurs fanées.
Sur hellébores:
Vous pouvez dès à présent retirer les feuilles qui gênent la visibilité sur les hampes florales.
N’hésitez pas à couper quelques fleurs et les faire flotter dans un vase plat ou un saladier… Vous en profiterez au maximum. »
Ainsi, jeudi prochain marquera l’arrivée du printemps. Alors qu’à la maison, la cuisinière (au gaz) est à l’arrêt pour cause de gel et que quatre escales auront été nécessaires, hier, pour enfin dénicher des sachets de sel déneigeant en lieu et place des sacs de terreau à présent en tête de banc des magasins!
Mais le soleil est présent. Alors oui, on y croit, au retour de la binette et du sécateur. Reste à croiser les doigts pour les hellébores. Fleurs réputées solides s’il en est, mais quand même peu habituées à se ramasser 10 cm de neige à la mi-mars…
Au printemps, et mon coeur et ton coeur ne sont-ils pas repeints au vin blanc?
Aaaah, le bonheur de voir voleter les derniers papillons de la saison. Quand ils se posent sur ces stars de l’automne que sont les asters, le ballet impose la sortie de l’appareil photo.
Futés d’ailleurs, ces papillons. Ne jettent-ils pas leur dévolu sur les plus tardifs des asters? ‘Vastérival’ ou ‘Marie Ballard’, si beaux début octobre, n’attirent à présent plus grand-monde…
L’occasion d’un tour du jardin vu par ces variétés à privilégier si vous souhaitez prolonger les floraisons.
Partie de cache-cache sur ‘Monte Cassino’ (je viens de découvrir l’existence d’une variété double… la chasse est lancée):
Façon duo, sur l’aster ‘Pink Star’:
Attention, terrain mouvant sur l’aérien ‘Beauté du Nord’, au coeur rosé en fin de floraison:
Trop tard Fanfan, il s’est envolé du doux aster ‘Cyrille’:
Cherchez l’intrus, les revoici sur le chrysanthème ‘Poésie’:
… Et l’infatigable verveine de Buenos Aires, vaillante depuis fin août:
Et chez vous, quels sont les asters les plus tardifs?
Je suis au jardin – qui se tient à La Hulpe jusqu’à dimanche soir – se présente comme un « événement lifestyle ». Et assurément, ne prenez pas la route si vous êtes à la recherche de la plante rare.
De un: nous sommes en juin. Même si les fréquentes averses devraient aider à la reprise, le mois n’est pas le meilleur pour la plantation de vivaces.
De deux: les pépiniéristes ne sont vraisemblablement pas la priorité – loin s’en faut – des organisateurs du salon. Pas de spécialistes ici. Amoureux d’arbustes, de roses et de vivaces, passez votre chemin. On croisera bien quelques érables, digitales et sempervirens, mais… Mention spéciale par contre pour les bambous et les aromatiques.
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Arrêtée en pleine plantation d’un petit nouveau (Félicité Parmentier pour les curieux), me voilà un brin énervée par cette météo insaisissable. Nuits chahutées par la chaleur il y a moins d’une semaine, arrosoir sur la brêche pour rassurer les plantations printanières et… voici que le ciel a perdu la mémoire du robinet. Lequel? Celui qui ferme ces barres de pluie qui nous tombent sur la tête depuis des jours.
Demain, vendredi 8 juin, nous serons donc jour de la saint Médard. Or, s’il pleut à la saint Médard, il pleut quarante jours plus tard… A moins que saint Barnabé (le 11 juin) ne lui torche le nez. Alors, I send an S.O.S. to the world: heps, là-haut, on tente de se mettre d’accord, les cocos?!