– Vous la connaissez, la nouvelle Miss Météo de TéléJardin?!
– Fanfan?
– Oui, oui, celle qui prédit l’arrivée de la pluie.
– Ah… Et comment?
– En se levant à l’aube pour arroser son jardin!
Méchante humeur, ce matin. Un cauchemar et me voici debout à 6 heures. Que faire une fois les tartines, bibis et vêtements des loulous préparés? Vaisselle? Rangement? Repassage? Rédaction de l’agenda du week-end? Arroser, pardi! Le tuyau ne traîne-t-il pas dans les graviers depuis cinq jours, ou plutôt cinq soirs pour l’adepte de l’arrosage nocturne que je suis habituellement.
C’est parti pour une demi-heure de fraîcheur. Les ancolies frémissent. Les géraniums se redressent. Les hellébores se dévêtent de leurs nounous de peupliers.
Cap sur l’école. Mais, avec un ciel si gris… Ca y est, il douche! Vous me croirez ou non: l’an dernier, il suffisait que je me lance dans un réel grand arrosage du jardin pour que la sécheresse cède la place à la pluie dans les heures suivantes.
Seule consolation: sur les extrémités des rosiers, des centaines de pucerons ont été (temporairement) priés d’aller migrer ailleurs, déplacés sous la puissance du jet d’arrosage.