Après les déboires au potager côté tomates (quoique, l’heure semble être à la revanche), voilà que s’allonge la liste des échecs cuisants.
Derniers soubresauts avant une mort annoncée? Les vieux pommiers de mimie ont produit cette année abondance de Belles Fleurs d’Hiver, Belles Fleurs d’Espagne, Belles de Boskoop et Gueules de Mouton. Les « après-midi compote » ont succédé aux « après-midi compote ». Privés de taille pendant des années, les fruitiers sont à présent si haut que seules les pommes tombées sont ramassées. Parfois dans l’urgence, pour devancer le passage de Monsieur SecretGarden* et son tracteur-faucheur dans la prairie!
Bref, l’achat d’un congélateur étant programmé pour le printemps prochain, Dame Popote a dû jusqu’ici se contenter du dessus du frigo pour entasser quelques malheureuses barquettes de compote.
Que faire des autres, à part gaver la famille midi et soir?! Adopter la technique du bocal renversé, pardi: remplir des bocaux de récupération de compote bouillante, à ras bord. Et immédiatement les poser la tête en bas, pour créer un vide d’air susceptible d’assurer la conservation.
« Susceptible ». Car si cette méthode semble réussir à tout le monde, une forte odeur de bière émanant de la cave a fortement réduit ma belle motivation. Deux pots venaient de perdre tout leur liquide. Un troisième dégageait une odeur à faire chanter un nourrisson chagrin. Un quatrième présentait quelques signes de moisissure.
Alors, toujours aussi maladroite, la Fanfan? (si parrain Cousse lit ce billet, il sourira au souvenir de la belle croûte aux framboises rétamée sur la table, ce dimanche…). Sûr. Mais quelques pistes aussi:
– Il semblerait que le côté hermétique des bocaux ne soit assuré que si personne n’a utilisé un couteau pour tenter de les ouvrir lors d’une précédente utilisation. Rien de moins sûr côté mammy Poupousse.
– Les pommes utilisées sont toujours les plus abimées, les autres partant chez des amis ou pour la vente. Cela limiterait-il les possibilités de conservation?
– La quantité de sucre est quasiment nulle. Pour certaines fournées, le sirop d’érable a remplacé le sucre cristallisé… Aucun souci pour la stérilisation, mais n’est-ce pas problématique pour les simples bocaux?
La stérilisation, parlons-en… Devant tant d’inconnues, je me suis résolue à tenter l’expérience pour une dizaine de bocaux. L’idée de les laisser 20 minutes à 80 degrés me laissait un rien perplexe quant à la préservation des vitamines, mais. Alors, devinez? Le thermomètre affichait péniblement 40 degrés lorsque… la bonbonne de gaz a rendu l’âme. Véridique. Malédiction?
Lire aussi:
– Toutes les conserves par stérilisation
– Bien conserver pommes et poires
je souris en lisant ton post …. même si j’imagine que c’est loin d’être marrant (c’est la façon dont tu rédiges qui m’amène à sourire….). Moi j’ai mis les compotes au congélateur donc je n’ai eu aucun souci. Et tes pommes étaient tellement délicieuses que beaucoup ont été mangées fraiches ! Je n’ai pas sucré les compotes; les enfants les aiment ainsi. Allez, courage ; ça ira mieux l’an prochain quand tu auras ton congélateur !
Pauvre Dame Compote!!! Je compatis de tout coeur… avec, je l’avoue, un petit sourire!
Mais qui devons-nous plaindre pour ces après-midi compote????
Gros bisous, petite Fanfan…
Tant de chipoteries pour quel résultat.
J’avoue avoir déjà passé des après-midi identiques et n’avoir pas pu profiter du résultat. Grrrr
Je n’ai pas encore de pommiers au jardin mais il faut que je passe commande encore cet automne.
Vivement le printemps, hein?!?
je dis la même chose que Cécile ,faire une cure de pommes…et l’année prochaine au congélateur…bonne soirée
C’est sur que l’ami congélateur va vite devenir ton ami ! Mais les bocaux de compote, même si cela paraît moins évident, ça marche… ma petite mère en fait régulièrement… et la compote est délicieuse !