« Taille tôt ou tard, rien ne vaut la taille de mars », affirme le dicton. Le retour du printemps marque en effet le réveil du sécateur. Mais encore faut-il le manier correctement. Le feuillage – et non les fleurs ! – des hellébores sera coupé à ras pour prévenir toute maladie et favoriser l’arrivée de nouvelles tiges vert tendre. Sédums, asters, géraniums, delphiniums, astrances et autres vivaces flétries par l’hiver subiront le même sort. Sans trop tarder d’ailleurs car la tâche se complique quand les jeunes pousses dépassent une certaine hauteur.
Pour les arbustes, une question à se poser pour adapter la taille: quand fleurissent-ils? Au printemps comme les spirées, viornes et deutzias? Patientez, ils seront rafraîchis juste après leur floraison, entre avril et début juin. Démarche inverse pour les arbustes à floraison estivale. L’époque est parfaite pour redonner la forme souhaitée aux physiocarpus – sans tergiverser vu leur vigueur -, céanothes et hibiscus. Les graminées seront rabattues à une dizaine de centimètres du sol. Privilégiez la cisaille, voire la cisaille à gazon pour les plus tendres. Les buis connaîtront leur première toilette. Un apport de compost les aidera à affronter les maladies actuelles. Quant aux rosiers, pour simplifier à l’extrême: le grand nettoyage est lancé pour les anglais, les anciens, les grimpants, les couvre-sol… à une exception près: les non-remontants. Ces rosiers qui fleurissent une seule fois sur la saison, en mai-juin, doivent être taillées juste après cette floraison. Contentez-vous donc d’un léger nettoyage (bois mort, rameaux chétifs…). Et dans tous les cas, veillez à couper au-dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur.
Je me suis attelée à la tâche tout l’après midi. Les buis et hortensias ont reçu leur coupe de printemps 🙂