De fleurs, ton intérieur tu parsèmeras.
Comment détecter l’humeur de Fanfan à la maison? Par la quantité de linge débordant de la manne? Raté! Par des sifflements dignes d’un pinson? Que nenni. Par la menace brandie de quitter les lieux en emportant le canard Pidou? Pas davantage. Tout simplement, par le nombre de bouquets champêtres disposés négligemment sur les meubles, tables et appuie-fenêtres. Pas ceux reçus, eux sont choyés théoriquement (encore pardon, Gaspard*). Mais ceux cueillis dans les parterres, au hasard des balades.
Reste qu’à partir du moment où ils squattent tant la cuisine que le bureau ou le petit coin, les occupants exigent un minimum de gestion. Et qu’en ce moment, je n’en peux plus de croiser du regard les cosmos noircissants du salon; les pétales d’ancolie collés sur l’appuie-fenêtre de la salle de bain; les marguerites desséchées de la véranda.
Est-il vraiment nécessaire d’enfouir à l’étage des vases susceptibles de contenir tellement peu d’eau qu’il conviendrait de les rafraîchir tous les jours? Il est des enthousiasmes du week-end que la raison de la semaine ignore…
* Vous connaissez beaucoup de mamans qui laissent dépérir de soif un rosier nain offert par leur fiston d’1 an à la fête des… mères? Shame on Fanfan.
>>>> D’autres idées de bouquets (galerie photos appelée à s’agrandir au fil des semaines et… des humeurs!)