S’il n’y avait qu’une raison d’aimer l’automne, ce serait celle de la palette de couleurs qu’elle nous offre. J’ai une tendresse particulière pour cet érable, planté en pot l’automne dernier. Son nom: ‘acer palmatum atropurpureum’, ou érable pourpre du Japon.
Grise mine?
En cette fin d’été où SecretGarden* se décline en
– mauve (verveines de Buenos Aires)
– rouge (sauges greggii ‘Maraschino’, capucines et gaillardes)
– blanc (cierges d’argent et anémones),
le temps est au regard critique.
Trop de fleurs, dans ces parterres. Ou plutôt: pas assez de feuillages. Voilà qui assure de belles couleurs du printemps à l’automne… mais laisse la place à de vastes étendues de terre l’hiver venu. Au travail, donc.
Balconnières d’automne
Elle fait grise mine, la balconnière, sous l’objectif de l’appareil. Mais allez prendre de belles photos par ce temps de canard! Car promis, le mélange de pensées pourpres et de feuillage argenté est assurément lumineux. Ajoutez-y un piment rouge planté dans un pot rond pour un rappel de couleur et voici le tableau qui m’accueille chaque soir. Sympathique, non?
Toussaint: je t’aime, moi non plus
C’est donc le jour de la tournée des cimetières. Papa, belle-mamy, parrain, mimie… je vous aime tant, mais pourquoi cette obligation liée au 1er novembre? Voilà bien un état de fait que je subis depuis l’enfance, sans arriver à m’en détacher. Peur de blesser les personnes restées sur cette terre? Peur de trahir les défunts? La réponse doit se situer à mi-chemin mais trêve d’interrogation, cette année encore je foulerai le gravier des cimetières en les haïssant autant que faire ce peut.
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Du monde au balcon

Pincement au coeur, hier soir, en rentrant à la maison. L’obscurité m’a prise de vitesse, la garce. Déprimant changement d’heure. En dehors des week-ends, je ne verrai plus mon jardin que dans le noir. Alors, place à la couleur avec de nouvelles suggestions de balconnières/potées automnales. Ci-dessus: leucothoe pourpres et pensées blanches.
Potée d’automne

Et pourquoi donc se priverait-on de jardinières passé la mi-octobre? Montre en main, vingt minutes ont permis de réaliser la composition ci-dessus. Dans le panier de Fanfan: un pot d’une trentaine de centimètres de hauteur, du terreau (qui sera mélangé à la terre de jardin), un lierre, une pensée bleue, une autre blanche, un carex.
Outre l’association de couleurs, connaissez-vous la règle d’or des potées réussies? Le relief! L’idéal étant d’associer plantes dressées et tombantes aux fleurs retenues. Et les pensées tiennent promesse, résistant sans problème à la première vague de froid que nous rencontrons.
Suggestions de potées et balconnières (galerie photos)
Un jardin fleuri en automne: Les Cierges d’argent (3)

Il est des endroits du jardin plus délicats à peupler. Ainsi, l’arrière de la maison. Exposé plein nord, il bénéficie d’un ensoleillement aléatoire, réduit à peau de chagrin l’automne venu. Au pied de la haie basse, le problème est renforcé par la présence de deux sapins. Certes guère garnis, mais dont la filante (filasse!) existence exclut la percée du moindre brin d’herbe.
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Avant/Après
Le grand nettoyage d’automne se poursuit au pays des balconnières. Sans pitié!
AVANT

APRES

Un jardin fleuri en automne: Les Gaillardes (2)

Rouge cerise parfois, jaune orangé plus souvent. J’avais repéré les gaillardes en jardinerie, un coup de coeur. Et résistantes à la sécheresse, en plus. Seulement, allez marier une roseraie tout ce qu’il y a de plus rose à ces couleurs pétaradantes.
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Un jardin fleuri en automne: Les Verveines de Buenos Aires (1)

Le parterre devant la serre, étroit et tout en longeur, était traditionnellement celui où Popol plantait des dahlias, du temps de ma grand-mère. Souvenirs d’enfance d’une débauche de couleurs assurée jusqu’aux premières gelées. De toute beauté, mais je ne me sentais pas d’attaque pour reproduire le tableau. Les dahlias nécessitent d’être sortis de terre avant les premiers frimas de l’hiver. J’ai bien tenté l’expérience l’an dernier, mais vraisemblablement conservés dans des conditions non idéales, les tubercules se sont déssechés au garage. Décourageant.
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