Le parterre devant la serre, étroit et tout en longeur, était traditionnellement celui où Popol plantait des dahlias, du temps de ma grand-mère. Souvenirs d’enfance d’une débauche de couleurs assurée jusqu’aux premières gelées. De toute beauté, mais je ne me sentais pas d’attaque pour reproduire le tableau. Les dahlias nécessitent d’être sortis de terre avant les premiers frimas de l’hiver. J’ai bien tenté l’expérience l’an dernier, mais vraisemblablement conservés dans des conditions non idéales, les tubercules se sont déssechés au garage. Décourageant.
Avec leurs nombreuses petites fleurs lilas au coeur pourpre, les Verveines de Buenos Aires (verbena bonariensis) traversent actuellement le désordre (étudié, si si) de ce fameux parterre, culminant au sommet de tiges dressées jusqu’à 2 mètres. La plante parfaite de fond de massif. La dame aime le plein soleil, supporte bien la sécheresse, mais redoute davantage les grands vents vu sa haute taille. Un simple tuteur discret à sa base devrait suffire pour la consolider. Un conseil (non appliqué cette année au jardin, je m’en mords les doigts): ne pas hésiter à pincer les tiges en début de saison, pour la forcer à se ramifier au maximum.
Floraison: de la fin du printemps aux premières gelées, croissance hyper rapide. Plantées en mai, elles ont donné le meilleur d’elles-mêmes dès le mois de juillet. Pas fréquent dans le petit monde des vivaces.
Etalement: 0,5 m
Multiplication: par division des touffes (en avril), bouturage des jeunes pousses ou semis (secouer les vieilles fleurs pour en récupérer les graines; semez en place au printemps, sans trop couvrir les graines). La plante a une durée de vie limitée apparemment (je n’ai pas encore pu le tester), mais il semblerait qu’elle se resème plus que volontiers. Pailler les pieds en cas d’hiver rigoureux.
PAR TREMPAGE DE JEUNES TIGES
Taille: couper les tiges défleuries
Maladies: pucerons et oïdium, mais aucun d’eux n’a encore pointé le nez dans le jardin
Emplacement: plein soleil
Association: à la maison, les Verveine de Buenos Aires côtoient, dans une harmonie bleu-blanc-rouge
– les valérianes (floraison de mai à septembre)
– les lavandes (de juin à fin août)
– quelques catananches (mai à août)
– la sauge maraschino greggi (de mai à octobre)
>>> LIRE AUSSI: UN JARDIN FLEURI EN AUTOMNE: LES GAILLARDES (2) >>>
Je ne connaissais pas mais je vais essayer la plantation l’automne prochain
j’adore votre blog et vos conseils et je vous promet de continuer les précissions pour le mien!!à bientôt
je rajoute aussi qu’il y a le boltonia qui fleuri très bien à l’automne et pousse en sol sec.
Comme toi, Fanfan, j’ai tenté le coup avec ces tubercules de Dahlias, des presque noires, ben deux fleurs !!!( sur 20 tubercules plantées, je me suis plantée, en beauté!!!)
Heinhein, pas pour moi les Dahlias..!
Par contre Vive la Verbena bonariensis…alors elle, c’est ma copine, qui se ressème sans problème chez moi…!
Je l’ai associée à du Miscanthus s. ‘Gracillimus’ , Echinacea purpureum, des Asters, des fenouils pourpre…
C’est de très belles aériennes qui de part leur finesse, peuvent sans autre se trouver au milieu voir aussi à l’avant des massifs, en fonction de « qui » les accompagnent…
Bonjour,j’ai découvert votre blog en cherchant des renseignements sur la verveine de Buenos Aires. Pourriez-vous m’indiquer où je pourrais trouver des graines ou bien des plants.
Merci beaucoup.
Bonne continuation
je viens d’installer une verveine de Buenos Aires. Effectivement, je n’ai pas pincé les tiges et je regrette également car elle ne s’est guère étoffée… Pour l’instant, le pied s’étale seulement sur une dizaine de cm… Pour la conserver en hiver, à part le semis ou la bouture, est-ce que le fait de la rentrer en véranda peut suffire ? Actuellement, elle est installée en pot au pied d’un hibiscus gélif. Elle rentrera donc avec lui vers début novembre…
@Valérie,
Je n’ai jamais testé la méthode, mais voilà qui devrait convenir à merveille à dame verveine. Les hivers doux, elle réapparaît le plus souvent sur le pied de l’année précédente. Alors, choyée dans une véranda…
N’hésitez pas à nous laisser un petit commentaire l’été prochain!
Quelles fleurs magnifiques!