Il est des endroits du jardin plus délicats à peupler. Ainsi, l’arrière de la maison. Exposé plein nord, il bénéficie d’un ensoleillement aléatoire, réduit à peau de chagrin l’automne venu. Au pied de la haie basse, le problème est renforcé par la présence de deux sapins. Certes guère garnis, mais dont la filante (filasse!) existence exclut la percée du moindre brin d’herbe.
Plantés au printemps dernier, deux jasmins d’hiver devraient dévoiler leur jaune soleil en janvier-février. Mais ce coin de terre devenait refuge par trop accueillant pour mauvaises herbes. Appel aux candidats fut donc lancé. Profil recherché: vivace, floraison tardive pour assurer des couleurs en fin de saison, aérienne, supportant l’ombre et pas trop exigeante en soins divers.
Fin mai, cinq cierges d’argent (cimicifuga) ont ainsi fait leur apparition. Le résultat est concluant: depuis quinze jours, une dizaine de larges hampes éclosent en douceur. Minuscules boules façon lila se tranformant en une explosion de pépites blanc crème, non sans rappeler les plumeaux à poussières! Le tout légèrement courbé et délicatement odorant. Heureuse, je suis!
Hauteur: De 1 à 2 mètres.
Plantation: 3 à 4 pieds par mètre carré.
Emplacement: Ombre ou mi-ombre, terrain de préférence humide (sans être lourd) ou à tout le moins frais. Parfaite en massif (à l’arrière vu sa taille), elle assure le relais des variétés estivales. Ou en sous-bois.
Associations: Avec les anémones du Japon pour un tableau blanc de fin de saison. Leur feuillage n’est pas sans rappeler celui des fougères pour un ensemble forestier.
Fleurs à couper: Oui.
Soins: Penser à rabattre le pied en début d’hiver. Tuteurage sur certaines espèces, si exposées au grand vent.
Multiplication: Par division des touffes au printemps. On attendra toutefois 3 à 4 ans avant de déplacer la demoiselle. Elle aime prendre son temps pour s’installer.
Particularité: Le parfum des cierges d’argent a des vertus répulsives sur les insectes.
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Veinarde! C’est une plante magnifique, mais elle me fiche le bourdon parce qu’elle ne veut pas pousser ici!
Honnêtement, Sophie, des cinq « cierges » plantés au printemps, trois seulement sont en fleurs. Peut-être l’automne prochain réservera-t-il de bonnes surprises?
C’est très beau comme plante. Je l’essaierai sûrement.
Une plante que je ne semble pas connaître !
Bises en te souhaitant une bonne journée,
Christian
Je ne connaissais pas mais elle est superbe je crois que je vais me laisser tenter par un essai.
j’ai des rosiers le bois est tout brun ,certain ont des bourgeons d’autres pas ,que faire sont-ils morts? merçi.
j’ai des rosiers le bois est tout brun ,certain ont des bourgeons d’autres pas ,que faire sont-ils morts? merçi.
Bonjour Julie,
Surtout, patientez encore quelques jours (et le retour de journées plus chaudes…) avant d’intervenir. Certes, pas mal de bois mort de tous côtés sur les rosiers, cette année, mais il n’est pas trop tard pour en voir ressortir des petits bourgeons.
Intervenez déjà sur ceux qui ont souffert, mais redonnent des signes de vie. Si des bourgeons sont présents, taillez court, à deux/trois yeux (bourgeons) de la base, en gardant bien celui qui est le plus extérieur au rosier.
Pour ceux qui semblent végéter, il sera encore temps de couper à ras d’ici quinze jours, s’ils n’ont pas repris vie.
Vous verrez, même pour ceux taillés courts, les rosiers ont des ressources insoupçonnées!
Bonne chance!