Au jardin des 4 saisons
Remue-ménage dans le « nouveau » massif blanc/jaune. Des guillemets s’imposent car il n’a de nouveau que son réaménagement. Certes, de fond en comble. Car l’objectif reste inchangé à chaque intervention: ajouter un brin de folie, de désordre dans ce trop sage tracé aux lignes rectilignes. Pour autant, impossible de casser la structure: le parterre, tout en longueur, est cerné de bordures en béton.
Continuer la lecture de « Quelles plantes associer aux rosiers? »
Octobre sonne-t-il la fin des floraisons au jardin? Que nenni! Quelques vivaces judicieusement choisies vous permettront de garder de belles taches de couleur jusqu’en novembre.
BLANC. Anémone ‘Honorine Jobert’ (sa cousine double, ‘Whirlwind’, est encore plus tardive),
Gaura (photo) ou cierge d’argent (idéal pour l’ombre)
JAUNE. Rudbeckia ‘Henri Eilers’
ORANGE. Chrysanthème ‘Dernier Soleil’
BICOLORE. Coréopsis ‘Redshift’ (oui, oui, il a passé l’hiver!)
ROUGE. Persicaire ‘Black Field’
BLEU. Sauge ‘Uliginosa’
MAUVE. ‘Verveine de Buenos Aires’
Sans oublier les roses qui, à condition de régulièrement couper les fleurs fanées, continuent à sortir l’une ou l’autre merveille en cette fin de saison. La preuve, au quotidien, sur A Little Bit of Paradise.
Et vous, quels sont vos tuyaux?
Tweet //<![CDATA[ <!– <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> //]]>
Mon bleu azur colore la grisaille actuelle dans les jardins. Dressée sur mes longues tiges résistantes au vent, je suis…
Tweet //<![CDATA[ <!– <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! <! // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> // –> //]]>
J’ai une tendresse particulière pour les anémones blanches en cette période de l’année où le soleil se fait chaque jour plus paresseux, le vilain.
Leur blanc pur illumine les massifs et résiste relativement bien aux intempéries.
On ne présente plus la classique ‘Honorine Jobert’, mais connaissez-vous ‘Whirlwind », aux fleurs doubles? Leur cousine, ‘Coupe d’Argent’ ne devrait guère tarder à rejoindre le jardin…
Et vous, quel est votre remède anti-grisaille fin septembre?
Lire aussi:
– Culture (exposition, maladies et ravageurs)
– Les anémones dans l’histoire de la médecine
– Les différentes variétés d’anémones
Vous l’aviez trouvé: derrière la photo mystère de dimanche dernier se cachait une échinacée. De toute beauté, d’ailleurs. Mais prudence, la dame est capricieuse. Plantées au printemps dernier, certaines n’ont jamais réapparu dans le jardin d’une amie.
Questionné sur le sujet, le (charmant) pépiniériste d’Alma Horta nous a livré quelques conseils pour éviter ce scénario: « Les échinacées sont sensibles à l’humidité stagnante plus qu’au froid. A la plantation, creusez un trou nettement plus important que celui de la motte et drainez le fond avec un bon lit de graviers. L’ajout de sable en terre argileuse est toujours une bonne chose ».
Autre piste: « Ne coupez pas les fleurs fanées avant l’arrivée du printemps. Les tiges sont creuses, et l’eau s’empresserait de s’y infiltrer, provoquant la pourriture du pied ». Adopté!
Est-il plante vivace plus facile à vivre que l’heuchère? Feuillage persistant, résistance au gel, emplacement tant ensoleillé qu’ombragé selon la variété choisie. Le rêve!
Interview, lors de la Foire de jardin d’Enghien, de ce spécialiste en la matière qu’est Frédéric Lafontaine, dont la pépinière est installée à Laneffe. Où l’on apprend notamment qu’originaires d’Amérique du Nord, les heuchères étaient à la base pourpres et vertes. Ce sont les hybridations successives qui ont permis d’obtenir la large gamme de feuillages aux tonalités jaunes, panachées…
A noter que Frédéric Lafontaine sera présent lors de la Fête des plantes et du jardin de Lasne, le week-end prochain.
« La semaine dernière, j’ai acheté une euphorbe cyparissias nommée ‘Fens Ruby’. Elle a la même couleur que la ‘Clarisse Howard’ que vous épingliez l’an passé. Seraient-elles identiques? »
Patrice
Vérification faite, nos deux variétés semblent bel et bien jumelles.
A la maison, après un premier hiver passé au jardin, c’est l’explosion de couleurs pour l’euphorbe cyparisse ‘Clarisse Howard‘. De jeunes pousses surgissent de tous côtés. Notre amie drageonne loin des pieds mères. Pour mon plus grand bonheur vu que l’idée est de couvrir le sol, jusqu’alors nu, de ce parterre de rosiers. Mais évitez de l’adopter si telle n’est pas votre philosophie car vous n’en finirez pas de jouer de la binette (elle s’extrait facilement, ceci étant).
L’orientation plein sud que certaines personnes semblaient redouter n’a donc pas été un problème, que du contraire. C’est une réelle plante chameau que l’on peut oublier d’arroser durant l’été.
Un conseil: après la floraison, lorsque les tiges montrent les premiers signes de faiblesse, n’hésitez pas à recouper ce qui dérange Les jeunes pousses (avec un peu d’arrosage là, quand même) ne tarderont pas à apparaître, pourpres de surcroît.
Tout droit venue des Journées des plantes de Beervelde, mi-octobre, cette vivace au feuillage ultra-décoratif a trouvé sa place dans le parterre du mariage. Elle contraste avec le gris/vert du Brunnera ‘Jack Frost’ (caché sur la photo). L’été venu, elle devra composer avec digitale blanche, correopsis jaunes, sauges violettes et helianthus jaunes. Je lui fais confiance!
Pas encore beaucoup de données à vous communiquer, ce serait une nouveauté 2008 si j’en crois l’exposant qui me l’a vendue.
Sur la plaquette jointe à la plante:
– Emplacement: ensoleillé
– Feuillage persistant
– Hauteur: 1,20 mètre
– Gel: résistance à -12°C.
Mimie, tu aimais tant les sapins. Ils cernent la maison que nous avons la chance d’habiter depuis bientôt trois ans (promis, un jour, nous aurons terminé les peintures!).
Papa, tu disais que maman n’était jamais aussi belle que quand elle portait du rouge.
Parrain, tu aimais tant la vie. Pourquoi es-tu parti alors que nous nous apprétions à nous rapprocher géographiquement de toi?
Pourquoi l’automne devrait-il freiner nos envies d’embellissement des façades?
Deux capsicum (une annuelle, sorte de gros poivron rouge), trois cinéraires (vivaces) au feuillage argenté… Le tour est joué!
D’autres suggestions (galerie photos).