Blanc de blanc

c512aa06cf3585484a88e4695d1e62bc.jpgComment faire pour garder un hortensia blanc? Il y a une semaine j’en ai acheté un et voilà qu’il devient légèrent rose. (Fabienne)

La belle colle que voilà. J’ai retourné ma bibliothèque et la conclusion est… théorique: votre hortensia aurait dû rester blanc! Cette couleur présenterait par définition une absence de pigment. Contrairement aux hortensias bleus ou roses, dont la teinte peut fortement varier d’une année à l’autre en fonction de la nature du terrain: tirant vers le bleu pour les sols acides (pH inférieur à 7), vers le rose pour les sols neutres (pH de 7).

Continuer la lecture de « Blanc de blanc »

Conrad s’est envolé

58e4f24556a6f3c18f629ef82f235c61.jpgTriste journée… Plus de canard sur notre pelouse, ce matin. Un grand vide. Dans ma tête, les hypothèses se bousculent. Aurait-il migré à l’abri de la pluie (un comble, pour un palmipède!), dans le garage? Personne! Sa route aurait-elle croisé celle d’un prédateur? Ouf, pas de plumes dans un rayon de cinquante mètres.

Je devrais donc me réjouir, un canard, tout Conrad qu’il se prénomme, n’est pas sur cette terre pour croupir entre les brins d’herbe. Mais il était attachant, le coquin. Et, les jours passants, on en venait à se demander s’il avait un jour volé, tant sa croupe paraissait dodue. Un voisin parti en vacances nous l’aurait-il délicatement laissé en pension avant de venir le rechercher à son retour? Le mystère restera entier. Il boîtait encore tant hier, quel miracle lui a ainsi donné la force de se réenvoler?

Longue vie à toi, le canard. On t’attend avec des vers de terre dès que tu le souhaites! Et foi d’humain, nous ne t’aurions jamais goûté en terrine!

– Les aventures de Conrad

– Sous tous les angles (galerie photos)

 

A la télévision, ce soir

43ec98197806956090daec859d1eedf2.jpgCe mercredi 9 mai à 20h50 sur France 3, l’émission « Des racines & des Ailes » sera consacrée au jardin et au travail de quelques paysagistes. Parmi lesquels un Belge, François Goffinet.

Frédéric Wilner est allé à la rencontre de trois créateurs qui envisagent de manière différente la beauté d’un paysage. François Goffinet, paysagiste belge, a une formation classique; Eric Borja a découvert le monde du jardin lors d’un voyage au Japon; et Patrick Blanc, inventeur des murs végétaux, est d’abord botaniste.

 

Quant à la critique de Télérama

 

Lire aussi:

Le jardin zen d’Eric Borja

Les murs végétaux de Patrick Blanc

Les plus beaux jardins de France

 

Limaces

dfb0bf14547dff13547bd555e3fb6401.jpgLes limaces à distance respectable de tes plantations tu maintiendras.

Vous ne m’avez pas manqué ces dernières semaines, dames limaces. Quelques gouttes de pluie et vous voilà pourtant de retour dans nos jardins. Voraces, en plus. En zakouskis: les feuilles d’ancolies. On enchaîne avec les coeurs de Marie. Auraient sans nul doute suivi les campanules sur un lit de benoîtes si je n’avais décidé de contrer vos funestes projets.

J’ai gardé de mon enfance le souvenir d’atroces granulés bleus anti-limaces (« attention, poison, ne pas toucher! »). Ils cernaient à l’époque les feuilles de salade de papa. Mon grand jeu consistait à suivre les traces gluantes laissées par les victimes, jusqu’à retrouver leur ultime demeure. Curieux jeu de piste.

Ont suivi les « Jolies Colonies de vacances », pas plus tard que l’an dernier. Une variante à pratiquer équipé(e) d’un petit pot et d’un couteau de cuisine (d’autres privilégieraient la pince à épiler). Courbée dans le jardin, je passais des quarts d’heure entiers à tenter d’amasser les gastéropodes gluants dans mon récipient de fortune. Avant de traverser la maison sous le nez de mon homme, lequel entamait invariablement l’air des « Jolies Colonies… » en me voyant me diriger vers la porte d’entrée… Avant de traverser la rue et de déposer mon insolite récolte dans un terrain en friche voisin.

Plus de transports de limaces depuis le déménagement et la naissance du petit, le temps fait défaut. En plus, où déposer les coquines si ce n’est à une autre extrémité du jardin, guère plus demandeuse? Allons-y donc pour quelques trucs de grand-mère, à expérimenter… avec modération dans certains cas.

 

– Enfoncer une soucoupe remplie de bière dans le sol. Fonctionne également avec un dessous de bouteille plastique, un port de yaourt ou de confiture. Un classique, mais attention aux hérissons.

– Cerner les victimes potentielles de cendres. Quelques variantes: la sciure de bois, les coquilles d’oeufs concassées, le marc de café

– Positionner le long des plantations des planches très légèrement surélevées. Un repère ombragé idéal pour les limaces dès que le soleil se pointe. Au jardinier d’aller les cueillir dans leur tanière le moment venu

– Vaporiser un mélange d’ail et d’eau une fois par semaine

– Adopter un crapaud, lequel raffolerait de ce genre d’encas

Reste enfin les granulés écologiques de poison, en vente dans les jardineries et à base de phosphate de fer (autorisé en agriculture bio)

00f56b27d53979d50c172a025b8fe40a.gifLire aussi:

La bordure anti-limaces, vue dans « Jardins & loisirs »

– Attention, pesticides

– Le grand voyage de Madame Limace (pour les petits)

Un temps de Conrad

ba4aad74e74f64bafe978369d16c1f23.jpgLe Belge n’est jamais content, c’est bien connu. Ce matin, la navetteuse que je suis supportait la conversation criarde de ses voisines de banquette, mécontentes du retour de la grisaille. N’était-ce pas les mêmes qui, quelques jours plus tôt, s’en prenaient à l’absence d’air conditionné sur leur lieu de travail?

N’empêche, moi, je respire. Quel luxe d’avoir laissé l’arrosoir s’éloigner, emporté par une violente bourrasque. Et surtout, notre petit camarade à plumes (vous savez, Conrad le canard) ne doit plus batailler pour rejoindre son coin d’ombre: à lui la pelouse humide, les vers de terre frétillants, les gouttelettes qui perlent sur le plumage. Il en bondirait presque.

Hier soir d’ailleurs, c’était conseil de famille à la maison. C’est que nous nous sommes habitués à la présence de ce canard de moins en moins sauvage. A l’ordre du jour: une éventuelle adoption… votée à l’unanimité des voix. Etonné, quand même, le Conrad, quand nous avons débarqué à passé 23 heures pour lui annoncer la nouvelle!

Lire aussi:

Record de sécheresse battu en avril, le blog de Marc Vandiepenbeeck, climatologue de l’IRM

L’hiver le plus doux en Europe depuis un siècle

Week-end plantes comestibles à Han-sur-Lesse

dc5860889465c5c6576de636b2bc736f.jpgEnvie d’une mise au vert? Au coeur des Ardennes, Cindy propose deux jours 100 pc nature, entre plein air et plaisirs gourmets. Balade guidée « Comment reconnaître les bonnes mauvaises herbes? », pique-nique, découverte de la nature par les sens et les contes le samedi. Cueillette, cuisine et dégustation le dimanche.

Où? Au gîte d’étape Entre pierres et rivières de Han-sur-Lesse.

Quand? Les samedi et dimanche 12 et 13 mai. Dès 10 ans. Réservation indispensable.

Combien? De 39 à 46 euros (possibilité de participer au stage en tant qu’externe). Infos: 084 37 74 41

Le Val de Lesse à travers bois, rivières, châteaux, grottes…

L’Astuce jour – Fougères

 

Tes fougères dans un plus grand pot tu replanteras

 

22e2a8ed339cbb1202e32b7bb4e4b303.jpgA en coire mon homme, elle avait plus de 10 ans. Presque jalouse j’étais, elle qui l’avait attendu au retour de virées mémorables dont je n’avais pas encore la chance de faire partie. Elle? Une verte fougère digne de la Forêt de Soignes, qui avait pourtant débuté sa modeste vie dans le rayon d’une grande surface. Avant d’atterrir dans l’intérieur fonctionnel d’un kot montois.

 

Après une escale en terres strombeekoises, ladite fougère nous suivait, fin décembre 2005, dans les caisses du déménagement. Ou, plus exactement, nous précédait lors d’un convoi exceptionnel « plantes vertes » ayant transformé notre voiture en un insolite jardinet. Damned, la poussière du chantier chauffage central allait lui jeter un sort. Ou était-ce mon vil inconscient qui ne voulut pas la rempoter à temps, la privant du minimum vital de terre qu’elle était en droit d’exiger? Une jeune pousse a désormais pris sa place, migrant vers la chambre, mais je le sens, le coeur de mon homme n’y est plus…

Empotage et rempotage

 

A lire aussi:

Conseils de culture

Les fougères au jardin

Les différentes espèces

 

Des nouvelles de Conrad

846757ed4022b917de91b183e56923eb.jpgComme prévu, nous avons appelé le vétérinaire samedi matin, pour tenter de soulager Conrad-le-canard-échoué-dans-le-jardin. Pas de chance, il n’est pas de garde. Nous voilà redirigés vers un confrère. Au demeurant très sympathique, son épouse nous glisse quand même au téléphone que son mari est « très occupé » et que s’il ne « s’agit pas d’un canard domestique… », il ne peut se déplacer. Nous sommes par contre « les bienvenus » chez eux. Mais bon…

Voilà qui est de bonne guerre. Impossible de lui en vouloir, à la petite dame. Conrad partage donc toujours son coin de jardin avec le chat Pilou. Nourri au pain sec (bébé Gaspard a bien voulu céder sa moitié de pistolet), et rafraîchi au tuyau d’arrosage. Quasi un quatre étoiles, il a presque l’air de nous adopter. La suite demain!

Samedi, l’installation (galerie photos)

Vendredi, la surprise (galerie photos)

Préparer les grosses pluies

Pour affronter le gros grain, ton jardin tu soigneras.

Ainsi donc, on nous annonce de la pluie. Oserait-on écrire « enfin »? Après plus de 35 jours sans la moindre goutte, le jardin commençait à faire grise mine. Et mon dos à redouter les interminables séances d’arrosage. Prudence toutefois, la sécheresse a été telle que des averses violentes pourraient laisser des traces dans le jardin. Quelques tuyaux:

– Pensez à tuteurer les fleurs dépassant les 20 cm (delphiniums, campanules, gaillardes…), sous peine que les orages ne sapent leur base

– Binez les parterres afin d’aérer la croute formée par la sécheresse et ainsi permettre une meilleure absorption de l’eau.

– Sortez les tonneaux et autres bassines si vous souhaitez récupérer un maximum d’eau de pluie

– Si vous possédez une citerne alimentée par l’eau de vos corniches, otez-en les feuilles mortes afin d’éviter les bouchons

– Enfin, pensez à rentrer les coussins de jardin!!!  

Un hôte insolite

c99a46ad37c2b95ac910d0f840a8d12b.jpgVendredi soir, retour du boulot. Un curieux visiteur nous attend dans le jardin: Conrad le canard. Blessé à la patte, il semble incapable de se réenvoler.

Au réveil, samedi matin, Conrad est toujours là. Certes pas en pleine forme, mais pas non plus trop dérangé par notre présence. Dès que mon homme émergera, nous appellerons le vétérinaire.

Découverte de Conrad dans le jardin (galerie photos)