Un temps de Conrad

ba4aad74e74f64bafe978369d16c1f23.jpgLe Belge n’est jamais content, c’est bien connu. Ce matin, la navetteuse que je suis supportait la conversation criarde de ses voisines de banquette, mécontentes du retour de la grisaille. N’était-ce pas les mêmes qui, quelques jours plus tôt, s’en prenaient à l’absence d’air conditionné sur leur lieu de travail?

N’empêche, moi, je respire. Quel luxe d’avoir laissé l’arrosoir s’éloigner, emporté par une violente bourrasque. Et surtout, notre petit camarade à plumes (vous savez, Conrad le canard) ne doit plus batailler pour rejoindre son coin d’ombre: à lui la pelouse humide, les vers de terre frétillants, les gouttelettes qui perlent sur le plumage. Il en bondirait presque.

Hier soir d’ailleurs, c’était conseil de famille à la maison. C’est que nous nous sommes habitués à la présence de ce canard de moins en moins sauvage. A l’ordre du jour: une éventuelle adoption… votée à l’unanimité des voix. Etonné, quand même, le Conrad, quand nous avons débarqué à passé 23 heures pour lui annoncer la nouvelle!

Lire aussi:

Record de sécheresse battu en avril, le blog de Marc Vandiepenbeeck, climatologue de l’IRM

L’hiver le plus doux en Europe depuis un siècle

2 réponses sur “Un temps de Conrad”

  1. Adieu tarte tatin au canard!! En même temps, ça n’avait pas l’air fort appétissant!! Et puis Saturnin a crié au scandale quand je lui ai raconté!!
    Alors bienvenue petit volatile!!

  2. En tarte tatin ??? Non mais ça va pas la tête !?!? C’est avec des POMMES la tarte tatin, pas avec des canards ! Et surtout pas avec Conrad.
    Et puis, parole de canards, on doit être nombreux pour être vraiment heuereux. Conrad veut d’autres amis canards !
    Saturnin, Célestin, Ernest, Alphonse, Augustin, Léonard, Gédéon, Séraphin et Célestine

Les commentaires sont fermés.