Triste journée… Plus de canard sur notre pelouse, ce matin. Un grand vide. Dans ma tête, les hypothèses se bousculent. Aurait-il migré à l’abri de la pluie (un comble, pour un palmipède!), dans le garage? Personne! Sa route aurait-elle croisé celle d’un prédateur? Ouf, pas de plumes dans un rayon de cinquante mètres.
Je devrais donc me réjouir, un canard, tout Conrad qu’il se prénomme, n’est pas sur cette terre pour croupir entre les brins d’herbe. Mais il était attachant, le coquin. Et, les jours passants, on en venait à se demander s’il avait un jour volé, tant sa croupe paraissait dodue. Un voisin parti en vacances nous l’aurait-il délicatement laissé en pension avant de venir le rechercher à son retour? Le mystère restera entier. Il boîtait encore tant hier, quel miracle lui a ainsi donné la force de se réenvoler?
Longue vie à toi, le canard. On t’attend avec des vers de terre dès que tu le souhaites! Et foi d’humain, nous ne t’aurions jamais goûté en terrine!
– Sous tous les angles (galerie photos)
Oui oui c’est ce qu’on dit… il était bien dodu en plus 😉 Si ça tombe un de vos voisin n’a pas résisté à l’idée de se faire des ptits toasts au foie de canard !
un ratissage minutieux des lieux m’autorise à confirmer la migration de Conrad vers d’autres cieux. Il a eu la délicatesse d’abondonner quelques déjections en signe de reconnaissance éternelle.
PS: une bernache?
http://jean.michel.peers.oiseaux.net/bernache.du.canada.1.html