« Les hampes florales défleuries de tes lupins, à la base tu couperas. »
Paradoxe: tandis que pommier et peupliers s’effondraient, battus par un orage plus costaud qu’eux, les lupins sortaient quasi intacts de la tornade. Deux hampes florales sectionnées, contre une vingtaine toujours aussi fièrement dressées.
Le hasard? Certes, mais j’aime ce côté « revanche »! Il n’aura guère fallu plus d’un regard pour élever leurs lumineux épis blancs au titre de gloires nationales. Reste que le lupin est éphémère, ne perdurant guère plus de trois-quatre ans au même emplacement. Certes, il se ressème volontiers, mais n’offre alors que rarement une couleur identique à celle du pied mère. Seules solutions: le bouturage ou la récolte des graines.
Pour cette année, un geste tout simple vous permettra de prolonger la floraison: couper à la base chaque tige défleurie, en conservant le feuillage. Une surprise devrait vous attendre en fin d’été… mais gare aux limaces!
A noter que l’astuce vaut également pour d’autres vivaces de grande taille: delphinium, digitale, campanule, gaura, valériane, penstémon…
Exposition: mi-ombre, soleil; les terres humides ne le rebutent pas. Différentes variétés
Floraison: de mai à juin/juillet; hampes florales adaptées à la confection de bouquets
Hauteur: de 1m à 1m50
Plantation: espacer les pieds de 60 cm, en compter trois par m²
Attention: les graines sont toxiques en cas d’ingestion
