L’agenda nature du week-end – 24 et 25 avril 2010

Fleuri

Buis, géraniums vivaces, bulbes, arbustes rares, aromatiques, toitures végétalisées, outillage et mobilier de jardin… Ce week-end, à Hélécine, le parc du Domaine provincial la joue modeste quant au nombre de pépiniéristes et horticulteurs présents, mais propose une sélection de réelle qualité. Nous y étions l’an passé.

Plus au sud, les Jardins de Monceau (Charleroi) confirment leur côté familial. Promenades en chariot et village d’artisans encadrent les stands dédiés au jardin, à la nature et à l’environnement.

Les 24 et 25 avril. De 10 à 19h à Hélécine (5 euros, 0476.32.40.73). De 10 à 18h à Monceau-sur-Sambre (6 euros, 0475.33.81.38).


Parfumé

Un écrin majestueux, celui du château de Beloeil, attend les passionnés d’art floral. Durant dix jours, la résidence des princes de Ligne se pare de bouquets prestigieux. Du grand escalier aux appartements du feld-maréchal, du salon des Ambassadeurs à la chambre d’Epinoy, amaryllis et orchidées – au total, quelque 3000 fleurs – prennent possession des lieux.

Du 24 avril au 2 mai, de 10 à 18h, rue du Château, 11. Entrée: 9 euros, comprenant l’accès au parc. Infos: 069.68.94.26.

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La jumelle cachée de l’euphorbe ‘Clarisse Howard’

« La semaine dernière, j’ai acheté une euphorbe cyparissias nommée ‘Fens Ruby’. Elle a la même couleur que la ‘Clarisse Howard’ que vous épingliez l’an passé. Seraient-elles identiques? »

Patrice

 

DSC03516.JPGVérification faite, nos deux variétés semblent bel et bien jumelles.

A la maison, après un premier hiver passé au jardin, c’est l’explosion de couleurs pour l’euphorbe cyparisse ‘Clarisse Howard‘. De jeunes pousses surgissent de tous côtés. Notre amie drageonne loin des pieds mères. Pour mon plus grand bonheur vu que l’idée est de couvrir le sol, jusqu’alors nu, de ce parterre de rosiers. Mais évitez de l’adopter si telle n’est pas votre philosophie car vous n’en finirez pas de jouer de la binette (elle s’extrait facilement, ceci étant).

L’orientation plein sud que certaines personnes semblaient redouter n’a donc pas été un problème, que du contraire. C’est une réelle plante chameau que l’on peut oublier d’arroser durant l’été.

Un conseil: après la floraison, lorsque les tiges montrent les premiers signes de faiblesse, n’hésitez pas à recouper ce qui dérange Les jeunes pousses (avec un peu d’arrosage là, quand même) ne tarderont pas à apparaître, pourpres de surcroît.

L’arrosoir, déjà de sortie

Discussion à bâtons rompus, cet après-midi, avec une pépiniériste. Fin avril. Une saison propice au repiquage des jeunes pousses. Mais attention, cette année, la vigilance est de mise. L’absence de pluie, conjuguée à un vent desséchant le sol, implique de sortir les arrosoirs plus tôt qu’à l’accoutumée.

Sans tomber dans l’excès inverse, évidemment. Ne comptez pas sur Fanfan pour commencer à gaspiller des litres d’eau. Les plantes qui exigent une intervention humaine trop importante en conditions normales sont, peu à peu, bannies du jardin. Enfin, disons plutôt qu’elles se font rapidement comprendre en dépérissant!

L’eau, à la maison, est réservée au potager. Mais là, après une aussi longue période sans la moindre goutte tombée du ciel, il ne faut pas rêver. Les jeunes pousses n’ont que peu de chance de survie si nous ne les aidons pas un peu. Celles installées depuis plusieurs saisons devraient pouvoir attendre le retour de la pluie, mais pas les dernières plantations effectuées. Donnez toutes leurs chances à vos achats récents en les surveillant de près. Et privilégiez un arrosage en profondeur plutôt que de nombreux arrosages superficiels. Les racines seront alors obligées de bien s’ancrer dans le sol pour aller chercher les réserves.

Voilà qui évitera à la sympathique dame rencontrée tout à l’heure de se tourmenter. « Dans la région, ils connaissent la boisson de Jupiter, mais pas la transparente de l’arrosoir. Combien de personnes vont encore venir se plaindre de la qualité de nos jeunes plants… »

Quant à savoir s’il veut mieux arroser le matin ou le soir… Privilégions, dans le cas présent, le réveil matinal vu le risque de gelée nocturne toujours réel.


Tes jonquilles fanées, sans scrupules tu couperas

DSC03432.JPGL’astuce provient de Gaspard, apprenti jardinier de bientôt 4 printemps. « Maman, il y a des jonquilles fânées, tu dois les couper! »

Moment d’incrédulité. Il n’a quand même pas retenu ce que je lui expliquais l’an dernier sur la nécessité d’ôter les jonquilles défraîchies pour éviter d’affaiblir les bulbes par la production de graines? Regard dubitatif. Va-t-il m’ajouter que je ne peux pas toucher au feuillage tant qu’il n’est pas complètement jauni?

Non, m’en voilà presque rassurée, lui qui me donne des complexes au quotidien avec sa mémoire d’éléphant.

En fait, le conseil est purement visuel: dans un massif de jonquilles, toutes ne perdent pas leur éclat au même moment. D’autant plus si les variétés plantées sont différentes.

Mieux vaut garder dix jonquilles fraîches que quarante en fin de floraison. Sacré bonhomme qui vient de donner à sa maman le coup de fouet nécessaire pour qu’elle se décide à « sacrifier » quelques fleurs.

Car pas de doute, le résultat final en vaut la peine. Voilà le parterre comme neuf. Certes plus dépouillé, mais tellement plus beau.

Une scène printanière pour l’ombre

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Il n’est pas toujours évident de fleurir un coin d’ombre en cette saison. Une suggestion toute simple, déclinée en blanc et bleu, illuminera n’importe quel dessous de sapin.

 

A l’avant-plan: une fougère. Celle-ci a été choisie pour sa résistance à la sécheresse et ses faibles exigences en matière de lumière.

DSC03404.JPGA droite, des bulbes de narcisses ‘Thalia’ blanc pur, offrant deux à trois fleurs par tige.

 

Au milieu, un hellébore oriental double, lui aussi blanc pur. Planté cette année, il devrait gagner en volume dès le printemps prochain.

 

DSC07149.JPGEn toile de fond, trois coeurs de Marie (dicentra spectabilis) dont la légèreté du feuillage assure un côté aérien à l’ensemble.

Dans le rôle du couvre-sol, des anémones nemorosa ‘Blue Eyes’.

 

 

A noter que les adeptes de parterres blancs pourront opter pour des anémones nemorosa ‘Vestal’, blanches à coeur double.

 

Qui suis-je?

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Tout juste de retour de la Fête des plantes rares et de collection, à Celles – une vidéo de ce rendez-vous tout en distinction suivra -, une « colle du dimanche » pour les couche-tard.

Où se cache notre invité mystère? Qui est-il?

Bonne reprise à ceux qui ont profité d’un petit congé à Pâques… Ainsi qu’à tous les autres! Avec une pensée pour les vacanciers en attente d’un vol retour.

 

L’agenda nature du week-end – 17 et 18 avril 2010

Celles: Plantes rares et de collection

A Celles (Tournai), le week-end des Plantes rares et de collection reste une référence quant à la qualité des pépiniéristes présents. Plus d’une soixantaine, un nombre volontairement cadenassé par les organisateurs. Mais que celui qui n’y trouve pas son bonheur jette le premier chardon. Hommage à feu la princesse Greta Sturdza, propriétaire et créatrice du Vasterival, un des plus beaux jardins d’Europe, un éventail de ses plantes favorites sera mis en vente (hostas, fougères, érables, hydrangeas…).

Les 17 et 18 avril, de 10 à 18h, rue de la Feuillerie, 1. Entrée: 7 euros, gratuit en dessous de 12 ans. Infos: 069.45.51.71.

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Royales floraisons

Dans quelques jours, un joyau de l’art nouveau ouvrira ses portes au public, pour trois semaines. Avec une surface vitrée de 2,5 hectares, les Serres de Laeken sont le projet de verre et d’acier le plus ambitieux jamais réalisé par un particulier… fut-il Léopold II, roi des Belges. De quoi flaner entre collections de plantes tropicales, géraniums, azalées, fuschias...

Les passionnés s’attarderont aux essences rares, dont certaines toujours issues des plantations du roi Léopold II. En dehors des serres proprement dites, le public aura la possibilité de visiter l’atelier de la Reine Elisabeth. L’itinéraire permettra d’admirer de près une partie du parc du Château.

Du 15 avril au 9 mai. Du Ma. au J. de 9h30 à 16h, le V. de 13 à 16h et de 20 à 22h, les S. et D. de 9h30 à 16h et de 20 à 22h, fermé le 24 avril. Le 20 avril, visite exclusivement réservée aux moins valides. Entrée (par les grilles de l’avenue du Parc Royal): 2,50 euros, gratuit en dessous de 18 ans.


L’Astuce du jour – Bouquets d’hellébores

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En cette saison, jonquilles et muscaris illuminent nos intérieurs en autant de beaux bouquets. Saviez-vous que l’hellébore peut également s’inviter sur la table du salon? D’autant plus intéressant qu’au jardin, nombre d’entre eux ont la fâcheuse tendance de courber la tête vers le sol.

Pas question de les couper à la base, ils flétriraient dans l’heure. C’est juste sous la fleur qu’il convient de placer les ciseaux. On les intégrera alors dans des coupoles, voire dans un demi-tonneau à l’extérieur. Durée de conservation: plus de quinze jours!

 

Qui suis-je?

Dans la série « La colle du dimanche », une nouvelle photo mystère de saison (dommage qu’on ne puisse le déguster, celui-là…).

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