L’arrosoir, déjà de sortie

Discussion à bâtons rompus, cet après-midi, avec une pépiniériste. Fin avril. Une saison propice au repiquage des jeunes pousses. Mais attention, cette année, la vigilance est de mise. L’absence de pluie, conjuguée à un vent desséchant le sol, implique de sortir les arrosoirs plus tôt qu’à l’accoutumée.

Sans tomber dans l’excès inverse, évidemment. Ne comptez pas sur Fanfan pour commencer à gaspiller des litres d’eau. Les plantes qui exigent une intervention humaine trop importante en conditions normales sont, peu à peu, bannies du jardin. Enfin, disons plutôt qu’elles se font rapidement comprendre en dépérissant!

L’eau, à la maison, est réservée au potager. Mais là, après une aussi longue période sans la moindre goutte tombée du ciel, il ne faut pas rêver. Les jeunes pousses n’ont que peu de chance de survie si nous ne les aidons pas un peu. Celles installées depuis plusieurs saisons devraient pouvoir attendre le retour de la pluie, mais pas les dernières plantations effectuées. Donnez toutes leurs chances à vos achats récents en les surveillant de près. Et privilégiez un arrosage en profondeur plutôt que de nombreux arrosages superficiels. Les racines seront alors obligées de bien s’ancrer dans le sol pour aller chercher les réserves.

Voilà qui évitera à la sympathique dame rencontrée tout à l’heure de se tourmenter. « Dans la région, ils connaissent la boisson de Jupiter, mais pas la transparente de l’arrosoir. Combien de personnes vont encore venir se plaindre de la qualité de nos jeunes plants… »

Quant à savoir s’il veut mieux arroser le matin ou le soir… Privilégions, dans le cas présent, le réveil matinal vu le risque de gelée nocturne toujours réel.


4 réponses sur “L’arrosoir, déjà de sortie”

  1. C’est vrai que la sécheresse commence à se faire sentir, les vivaces peinent, les légumes végètent et le jardinier doit trouver la parade. Se contenter de plantes sobres peut être une solution, mais quid de la diversité? Le paillage généralisé est tentant, à condition de disposer d’assez de matière première. A cet égard, je ne sais pas trop quoi penser du BRF (Bois Raméal Fragmenté), les discours sur le sujet sont contradictoires.

  2. Moi c’est déjà parti sur les chapeaux de roues question arrosage, en plus avec mon terrain sablonneux, je vois déjà des plantes qui souffrent quant à des plantations pour le moment il vaut mieux oublier !!
    bon w-e

  3. pas évident le sujet de l’arrosage… entre l’intensif et le qualitatif, je choisis le qualitatif, arrosage le soir en coupelle, il est vrai que ça oblige la plante à développer ces racines, ce qui je pense fait la diffèrence au moment du repiquage.

  4. c’est vrai qu’il commence à faire sec…et que les arrosages sont bien nécessaires pour les jeunes plantes…comme les jardiniers sont compliqués: après avoir réclamé le soleil , voilà qu’il nous faut de la pluie!lol

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