Bien tailler ses rosiers

atelier,stage,jardin,bien tailler rosier,apprendre à bien tailler roses,daniel schmitzSi les secrets de grands-pères sont toujours précieux au jardin, il en est un à oublier avec bonheur: celui d’une taille des rosiers stricte, quasiment mathématique. Ces dernières années, la rose se la joue sauvageonne, buissonnante, se mêlant avec grâce aux parterres de vivaces.

Adepte d’une intervention douce, le pépiniériste Daniel Schmitz (Malmedy) partage ses astuces le temps de cours de taille, en février et mars.

Grimpants, lianes, arbustifs, remontants et non-remontants seront passés en revue.
 

Au choix: les 18 février, 3 ou 17 mars, de 10 à 12h, Bellevaux, 19A. Prix: 25 euros par séance. Infos et inscriptions: 0497.76.36.36.

Un potager bio beau, fleuri et productif?

Oui, par la méthode Gertrud Franck des cultures associées. Respect de la nature, biodiversité du sol et du milieu seront les mots-clés de Guy Pirlet, à Waremme. Loin d’un cours académique, le cycle est ouvert au débat, aux échanges de pratiques entre les jardiniers présents.

Les samedis 18 et 25 février, 24 et 31 mars, de 9 à 12h, à la Maison de Hesbaye (rue de Grand Axhe, 45). Prix: 5 euros par séance ou 15 euros le cycle complet.

Idée cadeau: un colis-vin en faveur de la nature

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Une bouteille de rouge, une de blanc. Un Cabernet Sauvignon-Merlot, un Sauvignon Blanc. Deux vins biologiques pour un colis-cadeau né de la rencontre entre deux associations de protection de la nature belges (Natagora et Natuurpunt) et VinoMundo, connu pour sa production de vins biologiques et issus du commerce équitable.

Coût? Vingt euros. Pour chaque colis vendu (commercialisés uniquement via la boutique en ligne de Natagora), Natagora et Natuurpunt pourront acheter et protéger de manière pérenne 8m2 de nature en Belgique.

L’ensemble a été conçu de manière à minimiser l’empreinte écologique: carton recyclé certifié FSC, encre végétale, bouchon en liège certifié FSC…

Graminées: au pain sec!

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« Tes graminées, loin d’un excès de compost tu maintiendras. »

Erreur du débutant: le compost serait indispensable à toute plantation. Faux! Les graminées ne se développent jamais aussi bien que dans un sol pauvre. Trop de nourriture les verra filer vers le ciel, les fragilisant. Et obligeant parfois le jardinier, pour les plus hautes, à user de (discrets) tuteurs pour éviter qu’elles ne ploient.

A surveiller: les feuilles tombées, paillage si utile à de nombreuses vivaces, sont susceptibles de provoquer la pourriture de certaines souches.

A contrario, lors des grandes sécheresses, certaines variétés (comme le pennisetum alopecuroide ‘Moudry’) ne rechigneront pas contre un arrosage extra. Belle « floraison » assurée le temps venu.

Ne taillez pas le feuillage avant la fin de l’hiver. Voilà qui vous priverait de superbes tableaux liés au givre, voire à la neige. Et exposerait vos protégées aux grands froids.

Entendu à Lasne, sur le stand de la pépinière L’Autre Jardin.

Label « Jardin remarquable » pour la Roseraie du Val-de-Marne

Roseraie_du_VdM3-©CG94.JPGroseraie val-de-marneDepuis plusieurs années déjà, la Roseraie du Val-de-Marne avait entamé les démarches pour obtenir le label « Jardin remarquable ». Une distinction créée en 2004 et qui épingle les jardins dont le dessin, les plantes et l’entretien sont d’un niveau remarquable, qu’ils soient privés ou publics.

Composée de treize jardins de collection différents, la Roseraie du Val-de-Marne a été conçue en 1910 par Jules Gravereaux, assisté de l’architecte-paysagiste Edouard André. Une étape dans l’histoire des jardins puisqu’elle sera la première roseraie du monde. Comprenez: le premier jardin où le rosier constitue le seul élément de décoration végétale.

Aujourd’hui, elle comprend quelque 3200 variétés sur plus de 13000 pieds. Les collections sont réparties dans les secteurs que Jules Gravereaux avait mis en place, répondant à une logique d’évolution chronologique depuis les variétés les plus anciennes jusqu’aux plus récentes.

Ainsi, à partir de l’allée de l’histoire de la rose, le visiteur peut découvrir successivement les roses sauvages, les roses galliques (de l’antiquité au XVIIIème siècle), les roses de rosiers rugueux ou à feuille de pimprenelle, les roses de la Malmaison, celles originaires d’Asie, les roses thé, la collection horticole qui regroupe les roses crées par l’homme au XIXe et au début du XXe siècle, la roseraie « à la française«  et enfin, les roses modernes françaises et étrangères. 

 

Visite virtuelle

Roses David Austin: les nouveautés

Souvenirs d’enfance: à la veille de la Saint-Nicolas, pas un dépliant publicitaire n’échappait à ma vigilance dans la boîte aux lettres! Trente ans plus tard, c’est un Anglais qui chamboule le déroulement normal de la journée: David Austin, et son nouveau « Catalogue de roses ». 

Cinq nouveautés sont présentées pour l’édition 2011/2012:
 

WILLIAM AND CATHERINE (1,25 x 1 m):

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« Une forme très pleine aux nombreux pétales rappelant beaucoup de roses anciennes. Un œillet de petits pétales repliés vers l’intérieur constitue le cœur de chaque fleur. Lorsque les fleurs commencent à s’ouvrir, elles sont d’une douce teinte abricot crémeuse, qui s’atténue rapidement en beige, puis en blanc pur ; l’impression générale est celle d’une couleur blanche. C’est une variété extrêmement saine, formant un joli rosier buissonnant, mais relativement érigé. Son parfum est de la myrrhe pure d’intensité moyenne. « William et Catherine » conviendra aux mixed-borders, aux bordures de roses informelles et aux massifs plus formels. »

William and Catherine présentée par Michael Marriot, bras droit de David Austin (vidéo)

 

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Beervelde l’Africaine

Ce n’était pas la mousson, certes. Mais vendredi, l’alternance de rayons de soeil et d’un ciel (si) bas donnait un air de saison des pluies au parc de Beervelde.

Thématique de cette édition, « Out of Africa » accueillait le visiteur dès les pépinières De Bock, au premier carrefour (avec toujours ce même dilemne: poursuivre tout droit ou bifurquer).

Une girafe surgie de caisses de pommes, un zèbre, des plantes et des bulbes venus d’Afrique du Sud, des albizias ‘Summer Chocolate’, des feuilles de bananiers, du manioc… Et l’on revient de cette (superbe) balade le coffre chargé d’asters, cherchez l’erreur!

 

 

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