« Tes graminées, loin d’un excès de compost tu maintiendras. »
Erreur du débutant: le compost serait indispensable à toute plantation. Faux! Les graminées ne se développent jamais aussi bien que dans un sol pauvre. Trop de nourriture les verra filer vers le ciel, les fragilisant. Et obligeant parfois le jardinier, pour les plus hautes, à user de (discrets) tuteurs pour éviter qu’elles ne ploient.
A surveiller: les feuilles tombées, paillage si utile à de nombreuses vivaces, sont susceptibles de provoquer la pourriture de certaines souches.
A contrario, lors des grandes sécheresses, certaines variétés (comme le pennisetum alopecuroide ‘Moudry’) ne rechigneront pas contre un arrosage extra. Belle « floraison » assurée le temps venu.
Ne taillez pas le feuillage avant la fin de l’hiver. Voilà qui vous priverait de superbes tableaux liés au givre, voire à la neige. Et exposerait vos protégées aux grands froids.
Entendu à Lasne, sur le stand de la pépinière L’Autre Jardin.
C’est vrai, quoi de plus beau que des graminées enveloppées de givre, et quelle capacité à accrocher le moindre rayon de soleil automnal.
C’est bien là le souci du jardinier au moment d’enrichir sa terre. Dans un massif, se dire : « ah non celle-là préfère une terre pauvre, par contre celle à côté aurait besoin de compost » ; quel casse-tête !
C’est vrai que chez moi, dans mon sol sec, elles se plaisent bien !!
Bonne fin de journée