Catégorie : L’Astuce du jour

Ta ciboulette tout l’hiver tu dégusteras.

Elle commence doucement à perdre de sa superbe, la ciboulette du jardin. Mais pourquoi se priver de sa saveur les prochains mois? Une paire de ciseaux, un bac à glaçons (ou une boîte), un congélateur. Le tour est joué. 

Coupée au jardin tant qu’elle est encore fraîche, la ciboulette sera lavée et bien séchée avant d’être dispersée dans les compartiments d’un bac à glaçons placé au congélateur. Il suffira dès lors d’ôter la quantité voulue lors de chaque salade ou omelette. L’astuce vaut également pour le persil, le basilic, l’estragon… 

Autre option: remplacer le bac à glaçons par une boîte ou un sac de congélation (de préférence avec un « zip », nettement plus pratique).

En ce début d’automne, les dernières roses tu cueilleras

Avec une précision d’horloger, ma grand-mère arpentait le jardin un sécateur à la main dès les premiers jours d’octobre. Traquant le moindre bouton de rose, ceuilli et aussitôt mis en vase. Pourquoi un tel acharnement? Pour assurer un repos mérité à la roseraie avant les frimas de l’hiver, m’affirmait-elle. Reste que la relève n’est guère assurée. Désolées, dames roses, je ne me résous pas à me priver de vos belles couleurs. Alors, place au compromis à la belge: un bouton tous les 2-3 mètres subsiste au jardin!

Lire aussi:

– Les soins des roses, mois par mois
– Comment cueillir les dernières roses? 
– La taille des rosiers
– Quid pour les rosiers d’intérieur?

 

Pour tes balconnières, courage tu reprendras

Ca sent le grand nettoyage, au pays de Fanfan. Treuleuleu (vous savez, le nain de jardin) s’est plaint, ce week-end: basta de côtoyer des fleurs raplapla. La déprime guête. Epuisées par trop d’oublis d’arrosage suivis de noyades (indépendantes de ma volonté, merci monsieur Météo), les lobélias, tabacs et autres verveines qui assuraient l’accueil sur le perron de la maison ont rendu l’âme. Bon, on va pas se plaindre, non plus: c’était déjà un miracle d’avoir gardé les pensées si longtemps. Alors zou, une brouette, on récupère les restes de terre et direction le tas de compost pour tout ce petit monde.

De ma baguette magique de ce début octobre sont sortis des choux d’ornement et des chrysanthèmes pourpres. Résistants aux premières nuits fraîches. Pour créer un brin de volume: un carex dans un pot indépendant. Sur l’autre fenêtre: des piments rouges créent un rappel de couleur. Ici, ce sont trois petits pots de hauteurs différentes qui créent l’effet. Suspense: mon homme mettra-t-il moins de 72 heures pour découvrir le changement?!

Voir toutes les balconnières (galerie photos)

En jardinerie, l’oeil tu ouvriras (et le bon!)

Surprise, vendredi soir, lors d’un passage express par la jardinerie: c’est l’explosion de couleurs. Certes, je rêvais en pensant y trouver trois/quatre géraniums rouge vif pour assurer la fin de la saison dans la véranda, mais les allées tristounettes propres à la fin du mois d’août sont définitivement oubliées. En quelques jours ont refleuri quantité de vivaces: delphiniums, véroniques, coréopsis, campanules… Pour peu, on y aurait croisé des ancolies!

Super spectacle, mais attention à l’oeil novice: l’an prochain, installées dans votre jardin, la plupart n’auront aucune raison de fleurir en début d’automne. En fait, ces petites nouvelles sortent de serres, où elles ont poussé avec force engrais. Aucun souci à les acheter et les replanter en ce moment, mais soyez attentifs aux mois de floraison indiqués sur les plaquettes. C’est à eux qu’il faut se fier, pas à l’apparence actuelle de la fleur.

Positif: on peut imaginer le résultat de visu (les photos sont tellement microscopiques sur les godets). Négatif: préparez-vous à jongler avec les neurones pour créer des associations susceptibles d’assurer de beaux parterres au fil des saisons.

On a tous une astuce à deux sous prête à sortir de notre chapeau de magicien: laisse ton linge une nuit sur la pelouse pour le blanchir; permets-toi un bon grog pour couper l’herbe sous le pied au rhume; tamponne de sel les taches de vin faites sur la nappe… Trucs de grand-mère propose, lui, un volet exclusivement jardinage. Dans lequel on glânera de précieux conseils.

Notamment:
– Planter les laitues entre des plants de tomates. L’ombre ainsi créée évitera que la salade ne monte trop vite en graines; 
– Arroser le sol avec l’eau de cuisson des pommes de terre pour se débarrasser des mauvaises herbes;
– Immerger ses vieilles semences dans un bol d’eau pour voir si elles sont toujours utilisables. Elles doivent s’enfoncer;
– Enterrer des peaux de bananes autour des rosiers pour enrichir la terre;
– Planter des iris des marais pour assinir un coin de terrain détrempé…

A bon entendeur.

Les balconnières, à tes vacances tu prépareras.

Planté il y a quinze jours, le géranium-lierre de la véranda affiche des couleurs chaque jour plus éclatantes. Ce matin, en l’arrosant (tout doux, il n’est que peu demandeur), je pensais à l’inquiétude exprimée par un collègue: « Que faire des balconnières pendant les vacances? ».

Option 1: rameuter parents, amis, voisins et le chien (ah non, lui accompagne, pardon madame Bardot). Fastidieux. Option 2: exiler les occupantes dans un endroit ombragé et exposé à la pluie, puis compter sur le bon vouloir de la météo. Risqué. Option 3: se retrousser les manches.

La veille du départ en vacances, couper toutes les fleurs ET les boutons floraux des potées et balconnières concernées; arroser normalement. Le jour J: arroser copieusement avec un mélange d’eau et d’engrais spécial géraniums (particulièrement florifère). Pour les plantation en pots, adapter la taille des sous-tasses afin qu’elles puissent remplir leur rôle de rétenteur d’eau. De belles surprises (positives, oui! oui!) devraient vous attendre au retour.

Lire aussi:

– Comment ne pas abandonner ses plantes pendant les congés? (vidéo, extrait de l’émission « Silence ça pousse » sur France 5). D’autres astuces (bouteille d’eau retournée, chiffons mouillés et principe des vases communicants…)
– Un jardinier peut-il se permettre de partir en vacances?

Amour charnel, amour naissant, amour tendresse, amour timide… Ce soir, dites-le avec des fleurs.

Et si l’on profitait d’une journée sans anniversaire, sans fête des pères, sans fête des mères, sans raison particulière finalement pour pousser la porte d’un fleuriste? Mieux: s’armer d’une paire de ciseaux et foncer dans le jardin couper l’une ou l’autre fleur susceptible de trahir l’humeur du jour.

Ainsi, pour indiquer un amour naissant, on optera pour un bouquet d’hortensias blancs ou de coréopsis jaunes. Pour un amour timide, le bleuet sera de circonstance. L’oeillet blanc appelle, lui, à la fidélité. La lavande et la rose blanche refléteront plutôt la tendresse (envers un parent, par exemple). L’amitié se traduira par des bégonias, des campanules bleues, une pivoine mauve…

L’arum blanc sera généralement envoyé à une personne de plus de 50 ans avec qui il existe déjà une relation amoureuse. Le message est ici sans ambiguité, exprimant le désir d’un amour charnel. La rose rouge sert à déclarer sa flamme, le freesia est synonyme de grâce. Sans parler de la pensée ou du souci.

Chouchou, si notre fripouille de Gaspard m’en laisse l’occasion, tu trouveras ce soir à la maison une pervenche mauve, du jasmin jaune, une marguerite et une rose blanches. Sorry, nous n’avons pas encore de pavot rouge dans le jardin…

Quelques sites:
Une sélection de fleurs, avec leur message
Amour toujours
Par ordre alphabétique

Tes volubiles glycines, cet été tu tailleras.

La saison est propice aux nuques dénudées. Tombent les cheveux sous les coups des ciseaux; s’allègent d’une bonne moitié les longues pousses développées par la glycine durant le printemps. Voilà qui favorisera une floraison abondante l’an prochain. Attendez par contre l’hiver (hors période de gel) pour tailler les pousses latérales, à 10 cm de la branche principale. Gardez intactes les petites nouvelles portées par les branches âgées.

Attention, on ne raccourcit pas les jeunes sujets (les trois-quatre premières années). Contentez-vous alors de supprimer les pousses qui se développent au pied de la plante.

Lu récemment, mais non testé: « Si votre glycine est vraiment trop vigoureuse, vous pouvez la freiner en coupant une ou deux racines: ce geste stimulera la future floraison ». Hm, prudence et douceur si vous optez pour cette technique, Fanfan décline toute responsabilité!

Tailler jusqu’à trois fois l’an si nécessaire

Variétés intéressantes

Faire pousser une glycine dans un pot

Ma glycine ne fleurit pas

Tailler une glycine qui ne fleurit pas (ou peu)

Les traces blanches sur tes pots tu éradiqueras.

Rendons à César… L’astuce provient de « Rustica« , magazine bonne humeur pour la navetteuse que je suis. Vous observez des dépôts calcaires sur les parois extérieures d’un de vos pots? S’il contient une plante, nettoyez-le avec une brosse imprégnée de vinaigre. S’il est vide, faites-le tremper pendant 24 heures dans une solution d’eau vinaigrée (1 dose de vinaigre pour 7 litres d’eau). Le lendemain, il suffira de de le rincer à l’eau claire. 

Pour tes plantations en pot, les jarres aux annuelles tu réserveras.

La forme est séduisante, mais resserrées en leur sommet, les jarres n’offrent pas un environnement propice aux plantations à long terme. Une fois les racines bien installées (et donc étalées), il vous sera impossible de rempoter les occupantes sans causer de dégâts. Réservez donc les jarres aux plantes annuelles. Ou installez-les, vides, devant (voire au coeur) d’un massif de vivaces. L’ensemble sera du plus bel effet.

Mariez-y un mélange d’espèces érigées et retombantes pour un équilibre harmonieux.

– Bidens jaune et liseron bleus  (convolvulus mauritanicus) ou verveine
– Bidens jaune et capucine
– Géranium rouge à port dressé et blanc retombant
– Lobélia bleu (ou blanc) et surfinia rouge
– Lantana blanc et pélargonium lierre mauve (‘Woods Surprise’).
– Impatiens blanc et graminées (telles que le carex) pour alléger l’ensemble
– Callibrachoa (ou Million Bells) orange et feuillage du Plectranthus panaché

Pourquoi ne pas intégrer un peu de lierre à l’ensemble? Il assurera une verdure châtoyante si la pluie venait à contrarier les floraisons de ses voisines.

Veillez, enfin, à ne pas mélanger des variétés aux besoins opposés en matière d’arrosage ou d’exposition (ombre/soleil).

 

Lire aussi:

– Les pots fleuris (sélectionnez la plante de votre choix et composez vos ensembles sur base d’une galerie photos)