Catégorie : Humeurs

Il n’y avait aucun risque selon mon homme: nous avions un canard peureux, qui se réfugiait derrière sa caisse à la moindre visite. C’est donc sans trop de méfiance que j’ai attaqué le grand nettoyage de sa cage, ce matin. Trop de couches de paille superposées, Ponpon commençait à patauger dans la gadoue. Une ramassette, des gants en caoutchouc, j’étais parée. Oups, il était temps d’intervenir, effectivement…

Ultime étape: remplir d’eau fraîche le plat à macaronis. Cap vers l’extérieur, où se situe le seau de « recharge ». De là, j’entends un bruit sourd, style boum, suivi de « pui pui pui pui ». M’enfin, Ponpon que fais-tu par terre? Pourquoi as-tu tenté le grand saut? J’avais déjà un chat parachutiste (n’est-ce pas Stéphane!), qui n’avait pas hésité à plonger du deuxième étage d’un appartement bruxellois à même pas six mois… Ouf, il ne s’est apparemment pas fait mal, la cage trônait quand même à plus d’un mètre du sol. Petit tour furtif à l’extérieur, puis Ponpon réintègre de lui-même sa remise. Dernière étape avant la vraie vie, mon Ponpon! D’ici peu, la protection grillagée s’ouvrira vers le monde.

Promis, je tenterai de photographier sa nouvelle bouille de canard en semi-liberté cet après-midi , mais là, il joue à cache-cache derrière son ballot de paille.

Pas dans sa boîte de Pampers

 

 

 

Pas dans son plat à macaroni

 

 

 

Mais qui voilà!?

 

 

 

Pffff, pas moyen d’avoir la paix, ici!

 

 

 

Il est des matins câlins, des matins crachins, des matins aériens. Ce samedi était de ceux-là. Oubliées les trois heures hebdomadaires de bus-train-métro pour aller bosser. Le soleil semble de bonne humeur dès son lever, Fanfan aussi.

Petite visite à Ponpon pour changer son eau, sa paille, lui parler (mais oui!). Qu’il grandit, ce canard. Le voilà presque de taille à affronter ses copains de l’étang. On songe sérieusement à le pousser hors de ses appartements, d’ailleurs. Cet après-midi? Demain? Je redoute ce moment. Le retrouvera-t-on? Ne sera-t-il pas une proie facile pour ses prédateurs? Mammy Poupousse a bien proposé de lui accrocher une corde à la patte lors de sa première sortie; une technique qu’utilisait son grand-père vétérinaire, mais je suis sceptique… Appel est lancé aux propriétaires de canards-non-destinés-à-la-consommation: votre avis m’intéresse!

Mais l’heure est à la contemplation du sous-bois (galerie photos)…

 

A la demande générale, voici les dernières nouvelles de Ponpon-le-caneton-du-jeudi-de-l’Ascension! Son nouveau loft semble lui convenir, je l’ai rarement connu aussi bavard. Coupons court au mythe: les canetons ne s’expriment pas à coups de « couin couin », mais bien de « cui cui ». La frayeur d’avoir adopté un couple de canaris guête! D’ici peu, il aura son ballot de paille, pour l’instant il se contente d’herbe fraîchement coupée. Son passe-temps favori? Naviguer en eaux libres. Il se murmure pourtant qu’il pourrait se dorer la pillule au soleil dès samedi. Mais ça, c’est une autre histoire…

Nouvelles photos

Jardiner rend zen, paraît-il. Pas ce matin. Une seule envie au réveil: replanter les ancolies jaunes achetées samedi dernier. Raté. Ce mardi, comme tous les mardis, ce sera bus-train-métro. Seulement, le train, justement, est supprimé. Et le suivant, nous sommes des dizaines par porte à vouloir nous y engouffrer. L’énigme du jour: comment superposer les navetteurs d’un double étage fantôme à ceux, déjà à l’étroit, d’un vieux coucou pris d’assaut? La réponse s’apparente à une leçon de vie: en poussant. Vingt places debout par compartiment intermédiaire, indique un autocollant. Juste! Pas une de plus, pas une de moins. Pensée émue pour les femmes enceintes qui auraient faussé les statistiques.

« Appuyez », aboie un passager, « appuyez sur le bouton vert ». Devant l’injonction, son doux rêveur de voisin sort de sa bulle et obtempère. Enghien. La porte s’ouvre, lachant un premier flot de navetteurs bougonnants. On respire un grand coup. Fausse alerte, retour au chiffre du jour: vingt. Prochaine étape, le ô combien agréable couloir reliant la Gare Centrale au métro. Bis repetitas, vas-y que je t’écrase. « No woman no cry », hein, Bob, comme tu le susurres quasi en boucle!

« Mérode, direction/richting Stockel ». Vous avez gagné le droit de rejouer. Non, merci, moi je descends. Dans la série Dites-le avec des fleurs, la dame de Pique offre un cactus à Renaat Landuyt, ministre de la Mobilité.

Ainsi donc, le caneton Ponpon venait de passer trois jours dans notre salle à manger. C’était sans compter sur le débarquement de la petite famille, dimanche après-midi, venue pour fêter l’anniversaire de bébé Gaspard. Le temps étant à la pluie, il fallait agir pour lui trouver un nouveau domicile. Après quelques fouilles archéologiques (merci Popol pour le tuyau), nous retrouvons un trousseau ayant appartenu à ma grand-mère, comprenant les clés de la remise. Deux ans que nous les cherchions, ces sésames magiques!

Miracle, l’une d’entre elles ouvre sur un ancier pigeonnier. Oubliée l’idée de construire un enclos provisoire pour Ponpon. Une cage « flambant neuve » attend notre pensionnaire à l’intérieur. Pensée émue pour mon grand-père qui a dû construire tout ceci alors même que je n’étais pas née. Mieux, alors que ma propre maman devait avoir l’âge de… Gaspard.

Emotion encore quand, la première porte ouverte, mon homme m’appelle pour me montrer ses trouvailles dans une des remises: tout l’attirail de pêche de mon cher papa, disparu bien trop tôt. Une canne, un panier et son siège, au tissu tout abîmé. Que de souvenirs me reviennent à l’esprit. Des après-midi entières passées à ses côtés auprès de l’étang, sur une petite couverture. Je profitais alors de trop rares tête-à-tête avec un papa médecin généraliste qui donnait beaucoup à ses patients. A l’intérieur du panier, intact, un dessous de pâtisserie en papier. Vraisemblablement un merveilleux (de chez Saey s’il vous plaît), ma grand-mère aimait tellement gâter son « gendre » comme elle disait.

Mais l’heure est au déménagement. Comment emporter notre bourlingueur vers sa nouvelle demeure? Une caisse de langes et « l’affaire » est dans le sac!!

Les photos du déménagement

Phil n’aurait pas dû me laisser partir seule au marché, jeudi! Nous sommes revenus à deux: moi et… Ponpon, adorable caneton jaune adopté une demi-heure plus tôt. L’envie couvait depuis les aventures de Conrad et les naissances multiples du côté de l’étang.

Voilà donc la famille agrandie, le dernier locataire ayant élu domicile dans la salle à manger, recouverte de papier journal pour l’occasion. Eh oui, l’arsouille est encore trop petit pour se débrouiller seul dans la nature. Une semaine de patience, puis à lui la belle vie. Ceci étant, il nous reste quelques heures pour trouver une solution de rechange: mammy Poupousse, papy, marraine Titine et parrain Lo débarquent pour les un an de bébé Gaspard ce dimanche…

Premier jour de Ponpon à la maison (galerie photos)

 

Aujourd’hui, bébé Gaspard fête son premier anniversaire. Une coccinelle, Hortense de son prénom, a pour l’occasion rejoint la famille. Tu as deux semaines pour lui apprendre à dévorer les pucerons des rosiers, petit ange!

Curieux blog jardinage que Secret Garden. Il y plane un air de Jardin extraordinaire (l’indéboulonnable Arlette Vincent en moins…). Impossible de taire la nouvelle: Conrad envolé, la relève semble assurée. Six a-do-ra-bles canetons ont été supris par mon homme lors d’une sortie matinale, ce week-end. Ni une ni deux, Fanfan a brandi son appareil photos, traquant la famille depuis les berges de l’étang. Une heure au bas mot de cache-cache avant d’arriver à un résultat un minimum concluant. Allez cacher 1m80 derrière quelques malheureux buissons…

Dimanche était un grand jour. En raison de la fête des mères? Pas seulement, même si réveil bonne humeur. Un bouquet de fleurs blanches accompagne les pistolets du matin. Par sa grasse mat’, little Gaspard a pourtant contrecarré les plans de papa, lui qui comptait embarquer le petiot chez le fleuristes et lui glisser un rosier nain dans les menottes. Qu’importe, bébé ou pas, le rosier est arrivé à destination et sera sans tarder replanté au jardin. Merci mes amours, je suis heureuse à vos côtés.

Dimanche était un grand jour, disais-je donc. Trois mois déjà que le 13 mai est bloqué dans notre agenda. Pas question de manquer le baptême d’Elliott (2L 2T), bout de chou de bientôt un an (à la fête des pères, s’il vous plaît). Et futur copain de jeu de Gaspard puisqu’il n’est autre qu’un des fistons de parrain Lo. Vert pomme, l’invitation nous avait mis la puce à l’oreille: et si on jouait le jeu? On tente la touche verte par une écharpe pétante. Gagné! Vert j’espère, une après-midi de bonheur que ce baptême… Merci Elliott.

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