Merci la SNCB – Mauvaise humeur

3542b7218c5b374bf47b0e0a620817fb.jpgJardiner rend zen, paraît-il. Pas ce matin. Une seule envie au réveil: replanter les ancolies jaunes achetées samedi dernier. Raté. Ce mardi, comme tous les mardis, ce sera bus-train-métro. Seulement, le train, justement, est supprimé. Et le suivant, nous sommes des dizaines par porte à vouloir nous y engouffrer. L’énigme du jour: comment superposer les navetteurs d’un double étage fantôme à ceux, déjà à l’étroit, d’un vieux coucou pris d’assaut? La réponse s’apparente à une leçon de vie: en poussant. Vingt places debout par compartiment intermédiaire, indique un autocollant. Juste! Pas une de plus, pas une de moins. Pensée émue pour les femmes enceintes qui auraient faussé les statistiques.

« Appuyez », aboie un passager, « appuyez sur le bouton vert ». Devant l’injonction, son doux rêveur de voisin sort de sa bulle et obtempère. Enghien. La porte s’ouvre, lachant un premier flot de navetteurs bougonnants. On respire un grand coup. Fausse alerte, retour au chiffre du jour: vingt. Prochaine étape, le ô combien agréable couloir reliant la Gare Centrale au métro. Bis repetitas, vas-y que je t’écrase. « No woman no cry », hein, Bob, comme tu le susurres quasi en boucle!

« Mérode, direction/richting Stockel ». Vous avez gagné le droit de rejouer. Non, merci, moi je descends. Dans la série Dites-le avec des fleurs, la dame de Pique offre un cactus à Renaat Landuyt, ministre de la Mobilité.

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