Ainsi donc, le caneton Ponpon venait de passer trois jours dans notre salle à manger. C’était sans compter sur le débarquement de la petite famille, dimanche après-midi, venue pour fêter l’anniversaire de bébé Gaspard. Le temps étant à la pluie, il fallait agir pour lui trouver un nouveau domicile. Après quelques fouilles archéologiques (merci Popol pour le tuyau), nous retrouvons un trousseau ayant appartenu à ma grand-mère, comprenant les clés de la remise. Deux ans que nous les cherchions, ces sésames magiques!
Miracle, l’une d’entre elles ouvre sur un ancier pigeonnier. Oubliée l’idée de construire un enclos provisoire pour Ponpon. Une cage « flambant neuve » attend notre pensionnaire à l’intérieur. Pensée émue pour mon grand-père qui a dû construire tout ceci alors même que je n’étais pas née. Mieux, alors que ma propre maman devait avoir l’âge de… Gaspard.
Emotion encore quand, la première porte ouverte, mon homme m’appelle pour me montrer ses trouvailles dans une des remises: tout l’attirail de pêche de mon cher papa, disparu bien trop tôt. Une canne, un panier et son siège, au tissu tout abîmé. Que de souvenirs me reviennent à l’esprit. Des après-midi entières passées à ses côtés auprès de l’étang, sur une petite couverture. Je profitais alors de trop rares tête-à-tête avec un papa médecin généraliste qui donnait beaucoup à ses patients. A l’intérieur du panier, intact, un dessous de pâtisserie en papier. Vraisemblablement un merveilleux (de chez Saey s’il vous plaît), ma grand-mère aimait tellement gâter son « gendre » comme elle disait.
Mais l’heure est au déménagement. Comment emporter notre bourlingueur vers sa nouvelle demeure? Une caisse de langes et « l’affaire » est dans le sac!!
merci pour tous ces souvenirs ;-))