Quelles fleurs au pied de vos rosiers?

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Héritage d’une grand-mère passionnée, quatre parterres de rosiers se déclinent en rose et jaune dans le jardin. Remontants, ils assurent une floraison quasi ininterrompue durant tout l’été. A condition de jouer du sécateur avec les boutons fânés. Ils procurent aux lieux un côté vieillot qui n’est pas pour me déplaire, sauf que le rose (nettement dominant) est loin d’être ma couleur préférée, que leur feuillage est fréquemment touché par l’oïdium et que l’âge aidant, l’effet d’ensemble perd de sa superbe, les « trous » se multipliant…

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Comment arroser ses fleurs en été? (A-L)

Pétunias, géraniums retombants, bidens (si, si, vous les connaissez, ce sont les fleurs jaunes qui peuplent nombre de jardinières!) et autres fleurs annuelles grapillent quelques précieux centimètres aux façades ces dernières semaines. Mais les cascades fleuries se méritent. De quelle quantité d’eau doter les protégées? A quelle fréquence les arroser? Certaines plantes redoutent les oublis, d’autres fuient l’humidité. Distrait(e)s, adaptez vos achats à votre caractère! Et n’oubliez pas la règle d’or qui préfère un arrosage au pied des plantes plutôt que sur le feuillage. Voilà qui devrait protéger vos potées contre les maladies.

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Bouquets champêtres

Jeudi soir. Des surprises nous attendent un peu partout dans la maison: des marguerites sur la table du salon, trois hortensias sur le buffet de la cuisine, cosmos et scabieuse à côté du PC du bureau. Mammy Poupousse est passée par là…

Tous les bouquets champêtres (galerie photos)

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Alors moi aussi je m’y mets! Stokesia et liseron blanc

08b244d9ab7a12f95fd04ecef5756c61.jpgAvec une verveine rouge en plus…

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Les bouquets de mammy Poupousse

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« Telle mère, telle fille », affirme le dicton. On connaît mammy Poupousse pour ses pulvérisations. Mais outre sa tendresse avec le petit Gaspard, ses kidnappings incognito de linge à repasser, ses coups de main pour l’entretien des parterres, notre tornade blanche est aussi un rayon de soleil dans la maison. Elle y a poussé son premier cri, y a grandi après les années de guerre passées au Congo, s’est mariée dans l’église de ce village que nous aimons tant, y a partagé de nombreux week-ends avec mon papa. Il aurait été bien malvenu de lui reprendre les clés le jour où nous y avons emménagé.

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« Viens, il y a une surprise dans le jardin »

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La phrase paraît anodine, mais le temps se suspend un bon quart d’heure quand Fanfan arponne son homme de la sorte. Lequel dispose alors de deux possibilités: feindre une obligation professionnelle soudaine ou saisir la main qui se tend à lui. Et se laisser entraîner dans de nouvelles aventures horticoles.

Car le refrain ne lui est pas inconnu: une petite nouvelle vient vraisemblablement d’éclore dans le jardin. Reste à savoir où, et laquelle. Là est tout le danger car semaine après semaine, je n’hésite jamais à le déranger pour un minuscule pétale coloré, un semblant de vivace sortant de sa torpeur, un coin de parterre involontairement colonisé par les semences de l’an dernier. Et le voilà contraint d’étudier le nom de la dernière élue. Tentant de le ressortir, tout fier, lors des premières apparitions à la maison, dans l’un ou l’autre bouquet. Epatant, non?

(en photo: les premières fleurs de la lavatère, plantée fin mai)

Les feuilles cassées de tes pétunias tu boutureras

Aïe… Un geste maladroit ou un peu trop d’empressement vous ont fait casser une branche lors du rempotage d’un pétunia? Pas de petit profit: ôtez toutes les fleurs ainsi que les plus grandes feuilles de la partie concernée et plantez-la sans tarder dans une bonne terre de jardin légèrement humide. La croissance devrait être assez spectaculaire; les pétunias sont des fleurs qui se bouturent sans problème.

 

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Exposition. Pour une floraison abondante, optez pour le plein soleil. Evitez, si possible, les grands vents: ils assèchent le terreau et risquent d’endommager les cascades fleuries.

Plantation. Le plus adapté reste un terreau pour géraniums. Dans le fond du pot, ajoutez des billes d’argile, elles permettront une meilleure rétention d’eau pour ces soiffards que sont les pétunias. Autre option: une bonne couche de terre du jardin au fond de ce même pot.

Association. Evitez tout mariage avec les pélargoniums/géraniums, tant leurs besoins en eau diffèrent. De manière générale, les pétunias se suffisent à eux-mêmes. La palette de couleurs proposée est telle qu’il est aisé de les combiner dans une même potée fleurie ou en un ensemble anarchique de pots de tailles et formes diverses.
Alors, un peu de verdure, peut-être, leur feuillage n’étant pas particulièrement décoratif? Pourquoi pas le plectranthus, à feuilles panachées de blanc ou de jaune, argenté ou pourpre?

Principales variétés. Surfinias, Thumbellina, Millions Bells (Callibrachoas), pétunias droits.

Pour le clin d’oeil, saviez-vous que le pétunia se révèle un excellent compagnon des plants de pommes de terre pour éloigner les doryphores et des courges pour contrer les vers gris?

Le parterre du mariage

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28 juin 2003, 15h. Deux « oui » francs fusent de la maison communale. Nous nous engageons pour la vie. Heureux, profondément heureux. Et suffisamment fous pour quitter les lieux en tandem. Un trajet magique vers une nouvelle vie, cheveux au vent (le coiffeur était prévenu!). La veille, la répétition générale avait bien démontré quelques couacs de coordination, mais qu’importe, le jour J nous pédalions à grand braquet vers ce village que nous espérions déjà habiter un jour. Là où étaient conviés les plus proches parmi les proches, avant les agapes nocturnes en d’autres lieux.

Nous y avions passé des heures à s’échiner sur les grilles du portique d’entrée. Décaper. Poser l’anti-rouille. Gris, c’est beau. Une couche. Pas assez. Deux couches. Pensées morbides envers l’inventeur des motifs fleuris. Viendrait le tour de la véranda, elle aussi mangée par la rouille. La prairie, qui allait nécessiter d’incessants aller-retour de Phil, armé de sa seule débroussailleuse pour balayer plus d’un hectare de terrain.

Ce mariage serait champêtre ou ne serait pas. Dont acte. Fanfan allait se lancer dans l’accueil fleuri des invités. Sur les tables, les bouquets de mammy Poupousse feraient merveille. Restait à secouer ce jardin de curé dont le principal atout était la roseraie. Qu’ils étaient tristes, ces parterres vierges de mauvaises herbes… et de tout signe de vie suite aux pulvérisations successives (eh oui, déjà à l’époque).

Trop d’espace dans ce jardin, il fallait canaliser les énergies. Je me concentrerais donc sur l’embellissement de l’entrée. Ravigoté, ce coin de terre brûlée s’auto-proclamerait « parterre du mariage ». Une expression restée dans notre vocabulaire actuel quand mon homme propose un coup de main pour l’arrosage ou me glisse un mot gentil sur l’harmonie des couleurs. Seulement, Fanfan, elle y effectuait ses débuts de jardinière. La règle des petites fleurs à l’avant et des grandes derrière, j’avais compris, heureusement. Mais bien des vivaces ont déménagé vers d’autres cieux en quatre ans. Trop peu volontaires, aux floraisons ne s’étalant pas suffisamment sur la saison… Et surtout, force à en faire une vitrine des nombreux coups de coeur rencontrés en jardinerie, ce parterre virait patchwork de mauvais goût. A bon entendeur, voilà qui semble être l’erreur de tout débutant!

Bon anniversaire, mon amour.

 

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Des couleurs pour le moral

Assez de cette grisaille, de cette pluie, de ce novembre en juin. N’est-ce pas l’été, Monsieur Météo? Certes, le jardinier est épargné de sa corvée arrosage, mais quand même, c’est quand le soleil?

Imparable: quelques nouvelles associations de fleurs en pot sont venues égayer la maison. Avec un coup de coeur pour une découverte, retombante: le convolvulus (bleu). Acheté comme annuelle, mais qui semble être une vivace cachée… A copier et réinventer sans modération.

a680d6d6868dc62acb218bca9826a13a.jpgTabac rouge, tabac blanc et convolvulus

 

 

 

 

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Genêt (cytise) et convolvulus

 

 

 

4190080ba83d0945ee9361798d3e5c7d.jpgRudbekia (jaune), tabac et convolvulus

 

 

 

 

 

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Réussir ses balconnières