Incolores et inodores, les particules polluantes s’immiscent dans nos intérieurs. Résidus de peinture, de laque ou vernis, de colle à moquette; mousses d’isolation et laine de verre; ondes émises par les appareils électroménagers, les téléviseurs, les ordinateurs, la radio; mobilier en bois aggloméré; parfums d’intérieur; produits d’entretien; cosmétiques; cigarette… Les facteurs polluants sont nombreux, pouvant provoquer des symptômes allant de la simple irritation des yeux, de la gorge et du nez à des états de fatigue chroniques.
Outre une bonne aération des lieux pour permettre à l’air de se renouveler, les plantes d’intérieur se révèlent de précieuses alliées. A chaque pièce sa pollution. A chaque plante ses vertus.
Anthurium ou rhapis pour la cuisine, chlorophytum pour la chambre d’enfant, dracaena pour les bureaux professionnels, palmier bambou pour le dressing, palmier nain dans la salle de bain, philodendron rouge dans la salle de séjour, fougère de Boston dans le salon…. Vingt plantes dépolluantes sont ici passées à la loupe, conseils de culture et sensibilité aux maladies à la clé.
« Les meilleures plantes dépolluantes », Geneviève Chaudet et Ariane Boixière-Asseray, rustica éditions, 16,5 x 24 cm, 80 pages, 7,50 euros.
Morceau choisi:
« La pollution issue des matériaux de construction
Certains composants chimiques présents dans les matériaux utilisés dans le domaine du bâtiment et de la construction émettent des polluants dans l’air. Il s’agit de molécules chimiques, présentes à l’état de vapeur ou de gaz, qui se mélangent à l’air, parfois en s’accrochant aux poussières contenues dans l’atmosphère. (…)
– Solvants:
Par définition très volatils, les solvants sont utilisés pour liquéfier une émulsion. Celle-ci peut être une peinture, un vernis, une colle, une résine… (…) Les solvants les plus connus sont le toluène, le xylène et le trichloréthylène.
– Styrène:
On trouve du styrène plus particulièrement dans les matières plastiques, les matériaux isolants, le carburant et la fumée de cigarette.
– Benzène:
Les peintures, les encres, les matières plastiques, les détergents, les carburants et la fumée de cigarette en contiennent. Mais c’est aussi le cas des produits de bricolage, d’ameublement et de décoration
– Formaldéhyde:
On trouve le formaldéhyde dans les panneaux de bois aggloméré, les mousses d’isolation urée-formol, la colle à moquettes, les résines, la laine de verre et celle de roche, certaines peintures, certaines moquettes et certains textiles. Les vitrificateurs et les cosmétiques émettent également du formaldéhyde. C’est aussi un composant de la fumée de cigarette, des papiers peints et des gaz de combustion de la chaudière. »
Sujet très intéressant, sachant que la pollution intérieure est de plus en plus reconnue comme dangereuse; j’ai trouvé sur un site : http://www.small-garden.fr , un tableau vegetal composé de plantes dépolluantes (Chlorophytum, Anthurium, Fitonia…) … pensez vous que c’est efficace contre la pollution domestique ?
Merci
Article intéressant sur les plantes dépolluantes.
Néanmoins, je tiens à préciser qu’en France, lors des dernières campagnes Logements de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), les résultats ont montré qu’il n’y avait pas plus de fibres de laine minérale à l’intérieur que dans l’air extérieur.
Pour plus d’infos, je vous invite à consulter les pages 8 & 9 du guide « Les laines minérales, la qualité de l’isolation et la qualité de la vie » ( http://bit.ly/dkzkjD ) publié par le Filmm (porte-parole des industriels français de laines minérales manufacturées).