Londres, côté jardin

Le point commun entre la Tamise, le British Museum, la Tate Modern, Nothing Hill et Hyde Park? « London, isn’t it »? Certes, mais surtout un appareil photo baladeur pour un regard un rien décalé. Visite express, 100 pc « green ».

 

Tout le charme d’un coin de verdure flottant sur la Tamise:

 

A la Tate Modern, dans le cadre improbable d’une ancienne centrale électrique, Giorgio de Chirico côtoie Miro, Delvaux, Giacometti, Man Ray… La collection permanente de ce temple de l’art moderne est accessible gratuitement (dons bienvenus). Parmi ces chefs-d’oeuvre, une photo de l’Américain Mitch Epstein interpelle. En toile de fond, la question de l’homme et de son environnement:

 

Sur Trafalgar Square, la National Gallery abrite une remarquable collection de peintures d’Europe occidentale: Manet, Monet, Degas, Cézanne, Titian, Gauguin… et les célèbres Tournesols de Van Gogh.

 

Au British Museum, le dos en compote, Fanfan s’égare entre les (superbes) momies égyptiennes, les sculptures du Parthénon et de l’Empire romain, quand elle ne s’attarde pas devant une statue de l’île de Pâques. Et voilà ce qu’elle vous rapporte, la futile:

 

 

 

 

 

 

la parure d’une femme sumérienne et, clin d’oeil aux amies les vaches laissées au Plat pays: un boeuf sacré momifié.

 

 

 

 

 

 

 

Allez, pour m’excuser, le vase dit de Portland (anciennement Barberini), considéré comme l’un des chefs-d’oeuvre de l’art romain:

 

Et ce « Tree of Life » (ou « Arbre de vie ») réalisé à base d’armes, celles qui ont nourri la guerre civile du Mozambique de 1976 à 1992:

 

 

 

 

 

 

Un week-end culturel? Assurément! Mais parsemé de balades romantiques, comme ici parmi les façades colorées de Portobello Road, à Nothing Hill:

 

Un sacré bol d’air (glacé) aussi. En témoignent ces clichés pris près de Hyde Park. Un « good bye » tout en tendresse: