Rêvons un peu: nos grandes villes bouderaient la grisaille pour arborer des reliefs verdoyants. Vues du ciel, les photographies de Yann Arthus-Bertrand auraient force de loi. Idéaliste? Certes, mais les techniques de verdurisation des toits, pour confidentielles qu’elles soient, trouvent acquéreurs. Parmi les avantages cités: isolation efficace hiver comme été; maintien de la biodiversité de la faune et de la flore; meilleure régulation du microclimat urbain par l’évapotranspiration des plantes…
Conditions de base: un toit plat ou en faible pente, l’installation d’un substrat approprié, d’une membrane d’étanchéité et d’un système de drainage. Ensuite, place à l’imagination. C’est plus particulièrement ce dernier point qu’abordera le paysagiste Bernard Capelle lors de sa conférence, ce mercredi. La diversité des espèces végétales utilisées restant un paramètre qui influence fortement l’impact de l’aménagement, tant paysager qu’écologique.
Le 30 mai à 19h30 au CIVA, 55 rue de l’Ermitage (Ixelles). Entrée: 2 euros. Infos: 02 642 24 92, www.centrepaulduvigneaud.be. Avec la collaboration d’Inter Environnement Bruxelles
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