Les poules pondeuses ont la cote dans nos jardins toujours plus champêtres. Parfois offertes par la commune d’ailleurs, geste politique visant à réduire les déchets ménagers. L’été, ces demoiselles se révèlent relativement autonomes. De l’eau, un emplacement ombragé, un espace minimum vital – comptez 40 m2 de parcours herbeux pour deux poules -, un abri pour les protéger des renards et autres fouines… Voilà les gallinacées heureuses de leur sort. Jusqu’aux premiers frimas car non, elles n’ont pas froid, contrairement aux idées reçues.
Le thermomètre flirte avec les -15°C? Pas de souci, ce que redoutent nos cocottes sont les courants d’air et l’humidité, leur pire ennemi. Veillez à augmenter la quantité de paille, copeaux de bois ou litière de lin mise à leur disposition. Et n’espacez pas les visites au poulailler sous prétexte de températures négatives. L’eau gèle, même sous abri. Or, pas d’eau fraîche à disposition, pas de ponte. Une poule boit jusqu’à 30 cl par jour, une quantité doublée par fortes chaleurs. Quant aux oeufs, même si plus anarchiques en hiver – on est alors loin des 14 heures de luminosité requises… -, ils seront régulièrement récoltés car susceptibles de se fissurer par grand froid. Les insectes et vers de terre se font rares? Offrez à vos poules une alimentation plus riche, renforcée en grains concassés de maïs, d’avoine et de blé. Partagez les choux du potager en guise de verdure. A l’exception des trognons, toxiques, tout comme les pommes de terre crues, les pelures d’oignons et de kiwis, les feuilles de poireaux et le pain moisi. Et pourquoi pas un reste de soupe, voire un peu de pain humidifié? Run, chicken, run!
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Délicieuse photo !!!