Tout en légèreté, le ficus pleureur (ou benjamina) n’a pas son pareil pour colorer de vert notre « home sweet home ». Pas toujours si doux, d’ailleurs. Un funeste trio figure en tête des substances polluant l’intérieur de nos maisons et lieux de travail. Cachés dans les peintures à base de solvants, les mousses isolantes, les meubles en bois aggloméré et autres produits d’entretien, le formaldéhyde, le xylène ou encore l’ammoniac agissent en silence, provoquant allergies, maux de tête, fatigue… L’occasion de rappeler l’importance d’aérer brièvement le matin, même par grand froid. Quid du ficus? Véritable filtre à air, cette plante originaire des zones tropicales est une des championnes pour purifier l’atmosphère. Peu exigeante en soins, elle a néanmoins tendance à se déplumer sans crier gare. Les causes sont multiples.
Elle n’aime pas les déménagements. Privilégiez, dès le départ, une pièce lumineuse. Sans la confronter au plein soleil. Installée trop près d’un radiateur, elle manifestera son mécontentement l’hiver venu. Le ficus n’est pas un frileux, supportant avec bienveillance de 15°C à 21°C, mais redoute les courants d’air et les changements brutaux de température. L’exposition est correcte? Inspectez le pot. N’est-il pas devenu trop étroit? Un rempotage printanier est conseillé tous les deux ans quand il dépasse 1 mètre de haut, tous les trois ans au-delà d’1,50 mètre. Impossible vu son volume? Ajoutez une épaisse couche de terreau spécial « plantes vertes » et prévoyez un apport d’engrais mensuel durant la belle saison. N’a-t-il pas reçu trop d’eau? Le ficus craint l’humidité stagnante. Un arrosage hebdomadaire à température ambiante l’été, qu’on espacera tous les quinze jours l’hiver, et le voilà ravi.
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