Le voici donc passé, le tant attendu 25 novembre! Jour miracle où, si l’on en croit le dicton, vos plantations prendront racine d’un simple coup de baguette magique. Prudence, quand même. D’ailleurs, faut-il vraiment planter à la Sainte-Catherine?
Quoiqu’il en soit, il est des « années sans ». Et 2006 était de celles-là. Alors, plutôt que d’épiloguer sur dame Catherine, voici un petit conseil livré par Papaul, jardinier émérite, pour les jardiniers en perpétuelle lutte contre l’horloge.
Testé et approuvé: si le temps vous manque pour planter les jeunes pousses reçues lors de la Journée de l’arbre, ne les laissez pas dépérir, racines à l’air, dans un coin du jardin. Plan d’attaque en cinq points:
– Dénichez un lopin de bonne terre
– Sortez la bêche du garage
– Enfoncez-la, verticalement et aussi profondément que possible, dans l’emplacement choisi
– Effectuez un petit mouvement de balancier gauche-droite avec le manche afin d’écarter la terre
– Dans l’espace ainsi créé, vous glisserez les jeunes plants avant d’oter la bêche en douceur et de refermer le « trou ». Les racines seront à l’abri du dessèchement, jusqu’à la plantation. N’oubliez juste pas d’arroser si nécessaire.
Avouons-le, pour de bonnes (gel, terrain détrempé…) et de mauvaises raisons, les plants de châtaignier offerts l’an dernier par un voisin ont finalement passé une saison entière dans le parterre qui jouxte la vieille serre. Avant de rejoindre la prairie ce week-end seulement. A la tombée de la nuit d’ailleurs! Ah, la course contre le temps…
Nous sommes tous les mêmes! Toujours en retard pour planter. Je ne connaissais pas ce truc pour conserver les plantes. Merci , je sens que ça va bien me rendre service!
La journée de l’arbre, je m’en suis souvenu trop tard, c’est raté pour cette année et pourtant je l’avais lu dans la presse et sur ton blog. Trop de choses à penser en même temps ?