Mais où a donc disparu Ponpon, notre attachant canard? Plus un soupçon de plume n’agite les pique-madames depuis quatre jours.
Récapitulons. Jeudi passé à l’aube, je fonce au marché lui chercher une petite soeur: Pidou (sur la photo). Option a été prise d’adopter une femelle, comme nous ignorons le sexe de Ponpon. Pour la quiétude des voisins, mieux vaut un couple que deux mâles! Elle aussi est affublée d’un pompon sur la tête (qui a dit ridicule?). Mais bicolore, histoire de mieux les différencier quand ils seront adultes (« fondamental, non? », comme ironisait gentillement mon homme).
Profitant de la cage toute propre laissée par le premier occupant, Pidou s’installe avec force de « piou-piou ». Nettement plus remuante que son aîné, d’ailleurs. Ce dernier aurait-il été embarrassé par ce bavardage incessant? Moins comique: un prédateur serait-il passé par là? Vraisemblablement pas un renard, ils ne chassent pas en plein jour, si? La buse? Aucun amas de plumes dans un rayon de 500 mètres (j’en ai parcouru, des kilomètres ces derniers soirs, bébé Gaspard dans les bras, à la recherche de Ponpon). Reste la piste d’un chien errant. Qui, lui, ne se serait pas servi pour le déjeuner (il n’était pas encore bien dodu, le dindon), mais l’aurait effrayé, lui faisant perdre le nord, quelque part dans le village.
Bref, appel de recherche est lancé, dans un rayon de 10 km autour d’Ath. Signalement: blanc, tendance punk, plutôt affectueux, comme canard. Merci!
Dommage!
Si c’était un renard – en cas de grande famine, il leur arrive de chasser au petit matin- tu verras des traces du carnage.
Et si Ponpon était en réalité une femelle et qu’il (elle) n’avait pas apprécié l’arrivée d’une autre dans son domaine ?
Merci Sophie, voilà qui me conforte dans l’idée de « rentrer » Pidou dans sa remise durant la nuit (et au petit matin), quand l’heure sera venue pour lui de quitter sa cage. Ponpon a été aperçu pour la dernière fois à 8h30, un peu trop tard quand même pour une grosse famine de renard, ne penses-tu pas?
Il est vrai que je n’excluais pas la thèse de la « jalousie » féminine, mais l’avais tue par crainte de passer pour une hystérique!
J’ai par contre trouvé, ce soir-là, une odeur particulièrement prononcée dans la remise. Me demandant si l’éventuel mâle n’avait pas marqué son territoire avant de quitter définitivement les lieux…??
Au marché, on m’a certifié que ces canards ne volaient pas. J’ai alors évoque le terme « désailés? », mais la personne semblait pressée et ne maîtrisait pas bien le français, je n’ai pas insisté… Se serait-il bêtement envolé? Question de béotienne.