On l’avait attendue, la première salade dans l’assiette. Oserais-je partager avec vous ce moment certes pas inoubliable?
Les parents de deux enfants (et les autres avec un minimum de compassion!) comprendront sans nul doute le côté un rien tendu d’un repas où le loulou de 4 ans a décidé de la jouer mauvaise humeur tandis que son petit frère de 11 mois entend bien rappeler que sortir de nouvelles dents ne se fait pas dans la douceur et la joie de vivre. Décor planté!
Une anecdote: la grande distraite (ou fatiguée…) que je suis avait oublié, pour concocter sa salade niçoise, d’acheter le… thon. Ce qui avait évidemment obligé son homme à se creuser la tête pour réorienter la boustifaille. Hm, pas forcément avec le sourire.
Bref, tous à table. Et déjà fuse, de mon côté, un « Elle est pas bonne la salade? » (non, non, pas accusateur, promis, juste la fierté du combattant après la bataille!). Trop tôt, Fanfan, ton homme, tout occupé qu’il est à couper les quelques feuilles de son rejeton, n’a pas encore eu l’occasion de poser la fourchette dans l’assiette. Et le fait d’ailleurs bien remarquer. Silence. Changement de sujet.
De la salade, on retiendra finalement cette seule phrase: « C’est la feta qui donne le goût pâteux, je suppose? ». No comment… Mais je l’aime, mon homme, si! si!
Côté potager bio donc, premiers déboires:
– chardons et liserons peuplent mon premier carré. La technique du faux-semis marque ses limites. Je ne lui en veux pas. N’oublions pas que l’ancien potager s’est mué, au fil des ans, en prairie. Dans laquelle le moindre coup de bêche fait se rencontrer… liseron et chardon.
– les plessis, comme mon homme le craignait, me gênent quelque peu dans le désherbage. Sans doute pas suffisamment enfoncés? La bêche se cogne et m’empêche de jouer de l’effet levier. Evidemment, dans un potager normalement constitué, l’entretien se limite à manier la binette, je suppose…
– les premières salades, plantées éparses parmi les massifs de vivaces, tardent à grossir vu le froid. Et commencent à drôlement contrarier mes rêves de parterres fleuris.
Un peu de chance aussi, sans doute celle du débutant. Le temps n’étant pas à la canicule, j’avais omis d’épandre quelques granulés (ferramol, j’ai renoncé au rideau de cendres vu les pluies incessantes pour l’instant) anti-limaces autour des salades et du plan de courgettes. La balade impromptue de l’une d’entre elles dans l’évier de la cuisine a provoqué l’adrénaline indispensable pour me remettre dans le droit chemin!
Bonjour,
Tu as bien de la chance, les louvettes pour le moment ont mangé plus de salades que nous.
Sinon, le faux-semis, je n’y crois pas non plus. J’ai également une grande quantité de chardons, donc dans mon cas, je désherbe avec une gouge à asperge (ça enlève un peu plus de racine). Et je viens d’essayer de semer de la Phacélie, histoire de voir si ça ne limite pas les dégâts !
Bon plan, les engrais verts. N’hésite pas à me tenir au courant du résultat, Fab. Je pensais justement adopter la méthode la saison prochaine, à la sortie de l’hiver. Certains peuvent d’ailleurs être semés dès les derniers légumes partis du potager, je pense, histoire de ne pas laisser le sol nu. A creuser.
COURAGE!
Le jardin reste un plaisir…même si parfois on enrage!
Petit à petit, on arrive à quelque chose;-)
Pour ma part, j’essaie de connaitre les mauvaises herbes et surtout ce que je peux en ‘tirer’…dans mon assiette;-))
…Et pour le reste, je laisse faire « Dame Nature »…
petite déception alors…bon courage quand même: je n’en suis même pas là puisque je n’ai pas de potager!!
« Les parents de deux enfants comprendront sans nul doute le côté un rien tendu d’un repas où le loulou de 4 ans a décidé de la jouer mauvaise humeur tandis que son petit frère de 11 mois entend bien rappeler que sortir de nouvelles dents ne se fait pas dans la douceur et la joie de vivre. Décor planté! »
Hi hi…tiens tiens, je connais ça aussi. Tu ajoutes un enfant de plus et le repas est encore plus « animé » ! Mais quel bonheur, ces enfants, n’est-ce pas ?