Biodiversité. Tel est le secret du jardinier bio. Lequel, sur son balcon, mariera dans un délicieux désordre de pots plantes grimpantes, arbustes, fruits et légumes.
A consommer sans modération, les herbes aromatiques tiendront à distance les éventuels parasites. Asters, capucines, soucis et autres fleurs riches en pollen attireront insectes et papillons. Côté astuces, arrosez tout ce petit monde avec l’eau de cuisson (refroidie!) des oeufs durs, chargée d’éléments minéraux.
Ingénieur agronome, l’auteur a sélectionné une soixantaine de plantes particulièrement adaptées à la culture en pots. Fleurs saisonnières (bidens, lobélia, souci, verveine…), mais aussi vivaces (aster, fougère, hosta, népéta…) et bulbeuses (narcisse, crocus), arbustes (céanothe, oranger du Mexique…) et plantes grimpantes (clématite, chèvrefeuille), voire légumes (épinard, mâche, pâtisson…), aromatiques et fruits (fraisier, cassissier…) vous permettront de constituer un mini-jardin à portée de main.
Emplacement, astuces de plantation, besoins en arrosage, associations… n’auront plus de secret. Loin de tout engrais ou pesticides chimiques.
« Mon petit balcon bio », Valérie Garnaud, Fleurus éditions, 112 pages, 15 euros.
Morceau choisi:
« Les terreaux classiques du commerce proposés pour les plantes de balcon, de type terreau à géraniums ou autres, sont essentiellement constitués de tourbe, une ressource très faiblement renouvelable. Aussi sont-ils à bannir au balcon « bio ».
On trouve désormais, de plus en plus facilement, des terreaux portant le label « bio », dans lesquels la tourbe est remplacée par un substitut, par exemple des fibres de coco ou des fibres de bois. (…) Vous pouvez les adopter pour la culture en pot, utilisés tels quels, ou aditionnés par exemple de sable grossier pour les plantes qui demandent un excellent drainage.
Si vous avez un jardin, vous pourrez facilement préparer vos propres mélanges de culture. En règle générale, une formule « standard » associe une moitié de terre de jardin, un quart de compost (compost de jardin ou compost algo-forestier, ou encore terreau de feuilles) et un quart de sable grossier. »
Une lecture pour les longues soirées d’hiver …