« En novembre, tes feuilles mortes tu (r)amasseras »
La pause hivernale se profile. Propice au repos du dos et à la visite virtuelle – merci internet – d’autres jardins, en quête d’inspiration nouvelle. L’occasion aussi d’effectuer une sélection parmi les photos compulsives coincées dans l’ordinateur. Certes, cette rose était charmante, mais demandait-elle quarante arrêts sur image?
Avant le repos du guerrier, une dernière ligne droite attend les plus courageux. Les feuilles mortes jonchent la pelouse? Sortez la tondeuse – ou le balai-râteau pour les petites surfaces. Vous éviterez ainsi qu’en se décomposant, les amas de feuilles provoquent l’apparition de mousse et de maladies.
Au passage, votre compost vous remerciera, lui qui a reçu cet été une majorité de tontes de gazon, de jeunes mauvaises herbes et de fleurs fanées coupées, autant de matières « vertes » riches en azote. Un bon début, mais gare aux odeurs désagréables. Pour ne pas fermenter, un compost a besoin d’environ 1/3 de déchets « bruns », carbonés. Vive donc les feuilles mortes et les branchages broyés. Petite astuce: les coquilles d’œufs écrasées, les coques de noix ou de noisettes concassées ainsi que des morceaux de carton non imprimés feront également parfaitement l’affaire.
Ne contrariez par contre pas Dame nature qui aurait eu la bonne idée de déposer des feuilles mortes dans vos massifs. Vous avez là une protection optimale contre le gel, un abri 5 étoiles pour les insectes et une matière organique que vous envieront les jardineries!