Tes vieilles clôtures tu fleuriras.
Bonne humeur, hier soir. Les ipomées semées mi-mai daignent (enfin!) pointer leur nez. Quinze jours que je guettais l’apparition d’une pousse verte. C’est qu’elle ne jouxte pas la maison, cette clôture délimitant la prairie. Et qu’il m’en avait fallu de la motivation pour exploiter ces lieux parsemés d’orties.
Oh rage, oh désespoir… rien ne sortait. Un comble; l’ipomée n’est-elle pas réputée facile à semer? Une grimpante susceptible de dépasser les trois mètres refusant de voir le jour, mon amour-propre en prenait un coup! Ouf, le voilà sauf. Mode d’emploi pour fleurir vos clôtures à moindres frais d’ici la mi-juillet.
La plupart des jardineries vendent des sachets de graines d’ipomées. La veille du semis (idéalement en mai, mais il n’est pas trop tard), faites tremper les graines dans de l’eau tiède. Travaillez finement le sol destiné à les accueillir. Semez en ligne en les enterrant à 1 cm de profondeur, tous les 30 cm. Recouvrez de terre légère, tassez avec la main et arrosez. Patientez (normalement…) une quinzaine de jours avant de voir les premiers résultats sortir de terre. Dans les deux mois, les fleurs devraient apparaître, pour se multiplier jusqu’en octobre, sans discontinuer. Attention: surveillez la gourmandise des limaces.
L’astuce vaut également pour redonner des couleurs aux arbustes printaniers défleuris, ajouter un peu de désordre dans un rosier grimpant (les ipomées se déclinent dans les tons bleus, blancs ou roses), garnir une pergola ou un pot. Résultat très joli également autour de la balustrade d’un balcon.
Quelques variantes d’annuelles grimpantes,
toujours à semer:
– La Suzanne-aux-yeux-noirs (Thunbergia alata), aux fleurs jaunes ou oranges et coeur noir.
– Les grandes capucines (Tropaeolum majus). Une seule réserve: évitez les emplacements venteux, leurs tiges sont relativement fragiles. Bien qu’annuelles, vous les retrouverez l’année suivante avec un peu de chance, par la magie des semis spontanés.
– La cobée grimpante (Cobaea scandens), violette
– Les haricots d’Espagne (Phaseolus Coccineus), blancs et rouges
– Les pois de senteur (Lathyrus odoratus), blancs, bleus, rouges
Je ne suis pas très douée pour les semis !!! pourtant j’adore les ipomées.
Bonjour Danielle,
Le temps me manque pour des semis en godet qu’il faut ensuite seulement repiquer, mais dans le cas des ipomées et autres grimpantes annuelles, l’avantage est que l’on peut les semer directement dans leur emplacement définitif.
Je peux vous certifier qu’elles sont volontaires car le sol de la prairie est un sol tellement lourd que je craignais et pour l’humidité et pour l’air éventuel laissé lors du semis, pas 100 pc effectué dans les règles de l’art car laissant encore quelques trop grosses mottes de terre. Mea culpa!
Bonjour…
tu parles de la gourmandise des limaces …. as tu une astuce pour les éliminer ????
j’ai préparé 2 bacs (lunes en béton) pour des aromates (1 pour thymS, romarin…., l’autre pour persil, aneth, roquette, basilic)…. ce dernier s’est transformé en élevage de limaces ……
merci pour ton blog, il me motive ….
j’oubliais !!!!
bienvenue au chaton ………..
comment l’as-tu appelé? tu nous montreras des photos ?????
bises
rage mes semis d’ipomées complètement ravagés par les limaces!!!
Quelques tuyaux contre les limaces: http://secretgarden.blogs.lalibre.be/tag/anti-limace
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Je renonce désormais à tout semis: les limaces vont plus vite que moi ou que les pauvres plantes…ramassage, granulés bios , bière, rien n’y fait elles sont toujours là! Dommage, le bleu des ipomées est absolument merveilleux!