Ses couleurs vives illuminent les massifs l’été venu, mais la gaillarde peut se révéler hôte capricieux en certaines terres. Lu dans un ancien numéro de « Jardin facile »:
« La gaillarde enchante de juin à octobre en formant un océan de fleurs éclatantes. Il peut arriver toutefois qu’elle se dépense au point de ne pas repartir l’année suivante. C’est pourquoi il faut la rabattre vigoureusement au début de l’automne. Ce n’est qu’à cette condition qu’elle produit une nouvelle rosette de feuilles qui assure la survie de la plante.
Dans les régions au climat rigoureux, il est recommandé de recouvrir la plante durant l’hiver avec des petites branches. Attention: sous une couche de feuilles mortes, la plante a tendance à pourrir ».
Personnellement, je ne suis jamais parvenue à les garder plus d’une saison. Et vous?
Je n’ai jamais réussi à conserver les gaillardes vivaces plus de trois ans, même en les semant pour obtenir des plantes plus vigoureuses. Je les rabattais pourtant dès la fin septembre quitte à sacrifier les dernières fleurs, une méthode qui fonctionne notamment pour le coreopsis grandiflora. J’imagine que leur floraison vraiment généreuse finit par les épuiser complètement.
C’est un conseil que je suis depuis le début..
Mes gaillardes étaient encore en pleines fleurs lorsque je les ai sacrifié en octobre..
Je les ai divisé: nous verrons si ce traitement leur a convenu ou pas.. Je ne savais pas qu’il fallait agir de le même façon pour les coreopsis..
Demain, je taille tout..
Merci JPA pour cette précieuse remarque relative aux coreopsis!
Il est vrai que ses pieds ont vite tendance à dépérir ou à se lignifier mais elle se ressèment facilement.
Elle accepte plutôt un sol très perméable et pas trop riche.
La mode des gaillardes nous a quitté il y a quelques années.
Il y a aujourd’hui des petits cultivars bien trapus qui tiennent beaucoup mieux.