Les fleurs de cette belle grimpante accompagnent à merveille rosiers et arbustes, mais la dame traîne une réputation de diva difficile à réussir pour le jardinier débutant. Voilà qui n’est pas tout à fait faux. Tentons de livrer quelques clés en vue des prochaines fêtes des plantes.
Première question à se poser: à quelle époque souhaite-t-on voir fleurir sa protégée? Utile à définir si l’on envisage d’associer clématite et rosier grimpant en une scène romantique. Certaines variétés, comme l’alpina, la macropetala ou la montana, offrent de délicieuses petites fleurs printanières. D’autres explosent au coeur de l’été, en petites ou grandes fleurs. D’autres encore présentent une double floraison, en mai/juin, puis septembre. D’autres enfin, comme la flammula, offrent en fin de saison d’aériens plumetis qui resteront en place jusqu’au début de l’hiver.
Deuxième question: l’exposition. La règle d’or veut qu’une clématite aime le soleil à condition d’avoir le pied à l’ombre, mais certaines supportent sans problème la mi-ombre. Vous possédez un emplacement ombragé? Optez pour C. alpina ou C. macropetala. Un endroit ensoleillé? Privilégiez C. texensis ou C. tangutica. Seule la C. viticella est multiterrains.
Troisième question: pour quel usage? Les montana, véritables lianes, recouvriront un vieil arbre en quelques années. D’autres, au développement modéré, fleuriront en (grand) pot moyennant support. Car contrairement au lierre qui s’agrippe par ses crampons, la clématite a besoin de s’enrouler. Si vous souhaitez la voir partir à l’assaut d’un mur, pensez à lui prévoir un palissage qu’on fixera à 10 cm du mur pour permettre une bonne circulation de l’air. Quant à la taille… Gardez l’étiquette au moment de l’achat. L’époque pour intervenir y est mentionnée et comme cette dernière varie selon la variété retenue… Une diva, vous disait-on!
Les samedi 12 et dimanche 13 mars 2016, portes ouvertes à la pépinière Van Nuffelen (plus de 650 clématites) à Rillaar (Aarschot). Infos: 0479.50.93.05.