Pour contrer la sécheresse, la binette du activeras.
La fatigue de l’arrosoir commence à gagner Fanfan! Je ne compte plus les litres d’eau engloutis par les ancolies, benoîtes, véroniques, valérianes, pivoines, roses et autres fleurs-bonheur du jardin. Persévérance, tel est devenu mon maître-mot. J’avais bien tenté, mi-avril, de les laisser vivre leur vie, de donner à dame rosaie du matin les pleins pouvoirs… Rien n’y a fait, le jardin virait garrigue de fin d’été, lavande en moins. Pas joli joli.
C’est donc parti pour la ronde de l’arrosoir. Sortez les métronomes: parterres sud les jours pairs, parterres nord les impairs, véranda le matin (dangereux, suffit que le loupiot ait une petite faim et raté pour le coup de fraîcheur), plantes d’intérieur les samedis. Limite maniaque.
Mais arrosage après arrosage, le pied des ingrates vivaces se pare d’une croute de terre, impénétrable. Provoquant le ruissellement de l’eau vers d’autres cieux, tout à fait non demandeurs, ceux-là. Et commencer à arroser les graviers en contre-bas du parterre, moi, ça m’amuse pas. Alors, un tuyau: donnez un petit coup de binette en surface. L’eau continuera ainsi à pénétrer avec nettement plus de bonne volonté. Mais attention, contournez le pied des roses, ils n’aiment guère être effleurés.
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Je ne savais pas que cet outil portait ce nom…comme quoi, on en apprend tous les jours sur ton blog ! Surtout pour une inculte en matière de jardinage 😉