Dans quelques semaines, le grand nettoyage printanier signera la fin de la trêve pour le jardinier. Et postposera ses bonnes résolutions hivernales inachevées. Genre: dessiner un plan des massifs. Que celui qui, au moment de creuser un trou pour installer une nouvelle venue, n’a jamais déterré quelques bulbes, voire des plantes entières, interrompe sa lecture ici même!
Les étiquettes s’avèrent de précieuses alliées dans ce combat. Elles marquent l’emplacement des vivaces quand leur feuillage disparait et aident à répondre aux amis curieux d’identifier telle ou telle beauté au nom à coucher dehors.
Solution la plus classe, les ardoises s’ornent d’un marquage blanc indélébile, mais ont un coût et sont à réserver aux petits jardins. Alternative intéressante, l’aluminium suppose par contre de surveiller les inscriptions car le soleil et les intempéries nécessiteront vraisemblablement quelques retouches.
Et si l’on impliquait les enfants pour des créations 100 pc personnelles? Ramenez quelques galets patiemment choisis lors des vacances – pas toute la plage ni les lacs de montagne dans le coffre du retour, les lardons! Ils feront merveille posés au pied des plantes.
Autre piste: piquez des bouchons de Liège au sommet de bâtonnets en bois.
Le dimanche est prétexte à chiner dans les brocantes? Dénichez de vieilles cuillères en argent. Le manche sera enfoncé dans le sol, le dos accueillera votre prose, créant un jardin insolite.
Et pour les indécrottables adeptes de végétal, glanez en famille des branches de bois d’un diamètre d’1 cm minimum. Affinez, de biais ou verticalement, le sommet avec un couteau ou un économe. Voilà un nouvel espace qui n’attend plus que votre écriture.
D’autres idées récup’:
– Avec une fourchette, chez ArtsyVaVa (dont la photo illustre ce billet en attendant que la luminosité extérieure permette de sortir mon propre appareil…)
– En chutes de bois et cageots, chez Recyclage et compagnie
– Au pyrograveur, chez Dédé dans son jardin
Quelle bonne idée !