Quand le chèvrefeuille tu palisseras, éviter de trop serrer les liens tu penseras.
Nous avions boycotté la taille post-floraison, l’automne dernier. Et ce printemps, pas trop envie de sacrifier les nouvelles pousses. Résultat, voilà le chèvrefeuille qui penche dangereusement vers la route. Dérangeant à partir du moment où il se trouve précisément à la sortie de la maison, là ou un minimum de visibilité serait bienvenue pour éviter un crash latéral…
Ce samedi, un gros piquet/tuteur a donc été planté pour tenter de rattraper la situation. Tout en veillant aux racines déjà bien implantées, les coups de maillet se sont succédé. Vint alors le moment de lui redonner un semblant de forme. Mais monsieur en avait décidé autrement, ça ne lui plaisait guère d’être ainsi replaqué contre le mur. Il faudra, je pense, plusieurs jours avant que les feuilles se remettent d’avoir ainsi été contrariées.
Une petite phrase de ma grand-mère ne me quittait pas tandis que je multipliais les points d’attache, elle qui aimait tant les rosiers palissants: « Laisse du mou dans tes liens, tu risquerais d’abîmer les ramifications ». La logique vaut également pour les glycines, les clématites, et toutes les grimpantes dont les branches sont susceptibles de s’élargir avec les années. Dans un autre genre, j’ai ainsi trouvé au jardin un fil de fer qui avait été littéralement « englouti » par une branche de sapin. Ce dernier avait les armes pour se défendre. N’en demandons pas tant à nos grimpantes!