Stars du printemps
Les hellébores ont souffert, cet hiver, dans le SecretGarden*. Eux si volontaires face au gel et à la neige n’ont apparemment pas apprécié l’épisode polaire intervenu alors que la plupart étaient déjà en fleur.
Pour la première année, j’ai dû couper des tiges fleuries à la base, pliées au sol, et qui refusaient de se redresser. De nombreuses fleurs ont également été coupées, une par une, car brunies voire carrément pourries. Un travail tout à fait inhabituel pour ces plantes dont la seule intervention en fin d’hiver consiste à ôter les feuilles de la saison précédente.
Si ce n’est pas encore fait chez vous, sortez le sécateur! Et coupez l’ancien feuillage à la base. Voilà qui permettra d’anticiper l’apparition de nouvelles jeunes pousses vert tendre. Et évitera à la plante la maladie de la tache noire.
Avec vigilance car il serait dommage d’embarquer par erreur une tige fleurie! Trop tard? Ne la mettez pas en bouquet, elle se flétrirait très rapidement. Remplissez plutôt un joli contenant d’un peu d’eau et disposez chaque fleur tel un nénuphar dans un étang.
Une belle occasion de ne pas devoir se plier en deux au jardin pour profiter de ces floraisons uniques, mais souvent plus décidées à regarder le sol 😉
Des couleurs au potager…
… Surtout si elles se mangent! Certes, les fleurettes volent peut-être la place de quelques salades, mais quel bonheur pour les yeux (et les papilles!) de se balader entre les carrés. Car besoin d’une bonne dose de moral pour l’instant avec ces interminables séances d’arrosage 😖 Pareil chez vous?
Cosmos:
Oeillets d’Inde:
Bourrache:
Bleuets:
Silence, ça pousse
En voici un que la pluie des derniers jours a ravi 😉 Et tandis que je me bats avec les limaces (coquilles d’oeufs, cendres, marc de café…), une seule méthode semble efficace: un tas de « déchets » laissé en friche près d’un carré plus sensible. Soulevé ce matin, il m’a permis de dire adieu à une dizaine d’entre elles, qui avaient trouvé refuge sous cet abri providentiel…
Que faire ce week-end? Foncer à la roseraie Warren Millington!
De longs cheveux blonds, un sourire scotché au visage et vraisemblablement un sécateur à la main pour composer un de ses bouquets dont elle a le secret. Isabelle Olikier-Luyten voit la vie en rose(s)… du moins quand elle n’est pas contrariée par la colère du ciel.
Non contente de partager quotidiennement sa passion sur le blog « A Little Bit of Paradise », cette divine tentatrice déjà auteure de trois livres nous a concocté une… roseraie, dédiée à l’hybrideur australien Warren Millington. Ou plutôt un jardin de roses car les lieux, inaugurés en juin 2018 à La Glanerie (Tournai), ont été plantés dans un esprit cottage où vivaces et annuelles se mêlent aux 157 variétés de roses. Jardin blanc avec un coin zen, jardin d’inspiration médiévale, espace dédié aux créations d’Emile Foucart – un rosiériste bien connu à Lesdain, village des pépinières… C’est un petit paradis qu’Isabelle a planté de ses mains.
Un petit paradis contrarié ces derniers jours par un cataclysme: le déferlement de violentes trombes d’eau et bourrasques. Seul « Oracle » n’a pas bronché, selon les dires de la créatrice. Mais en une semaine, on effectue des miracles avec une volonté de fer et la dizaine de pépiniéristes triés sur le volet présents le samedi ne pourront que vous convaincre. D’autant que, fait exceptionnel pour une fête des plantes, l’entrée est gratuite 😉
Bienvenue dans le SecretGarden*
Jardin à la française bousculé par de vastes massifs à l’anglaise, potager en carré cultivé en permaculture, bois, verger planté de variétés anciennes… Blotti aux portes de Ath, dans un petit village belge de Wallonie picarde situé à un quart d’heure du parc zoologique et botanique Pairi Daiza, SecretGarden* se visite désormais en semaine, sur rendez-vous.
Nuit chahutée…
Peur du réveil après ces violents orages mais ouf, quelques coups de sécateur, l’un ou l’autre tuteur et tu devrais être photogénique pour cet après-midi, SecretGarden*. 😉 Le soleil est commandé car notre petit coin de paradis de Wallonie picarde s’apprête à accueillir une guest-star: la journaliste Nicole Burette, venue s’imprégner de l’ambiance des lieux pour un reportage programmé le 25 juillet dans le Femmes d’Aujourd’hui. Bonheur…
Déluge annoncé? On prépare le jardin!
Vivaces couchées, roses pourries, limaces de sortie… La colère du ciel, ces derniers jours a laissé des traces. Et si l’on tentait d’anticiper pour traverser les prochaines intempéries avec plus de douceur?
En ce début juin, le sécateur pourra in extremis diminuer d’un tiers les tiges des fleurs estivales et automnales les plus hautes telles qu’asters, sédums, gauras, verveines de Buenos Aires… Voici les belles parées pour affronter averses et bourrasques. Astuce: intervenir uniquement sur une partie de la plante – la périphérie, prioritairement – échelonnera la floraison, la rallongeant parfois de deux semaines.
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La tanaisie, pour soigner au naturel
Elle protège les pommes de terre du mildiou. Repousse la piéride, ce papillon blanc aux taches noires dont les chenilles dévorent goulument les feuilles de choux. Eloigne la mouche de la carotte. La tanaisie, vigoureuse plante sauvage repérable d’août à mi-septembre dans les fossés et terrains vagues par sa floraison jaune vif en capitules, a plus d’un tour dans son sac pour les adeptes du jardinage bio. Installée aux côtés des framboisiers, elle dégage une odeur telle que le ver de la framboise rebrousserait chemin. Et illumine de son feuillage finement découpé les sols les plus arides.
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Massifs blanc-bleu: dix plantes pour fleurir le printemps
L’avez-vous aperçu? Ce rayon de soleil venu nous rappeler qu’avril n’annonce pas l’automne. Et qu’en mai, fais ce qu’il te… Vous n’y croyez plus? Allez, petit tour du jardin, l’appareil photos autour du cou.
* AU JARDIN BLANC:
Un excellent couvre-sol, sous un lilas: la petite pervenche (Vinca minor). Oubliez sa grande soeur (vinca major) dans les jardins où l’espace est compté. Définitivement une vagabonde marcotant loin du pied mère, sans crier gare.
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